tag:blogger.com,1999:blog-17287910463000555972024-02-06T23:57:25.187-08:00Rennes des sortiesAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.comBlogger50125tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-41290158456655114072015-02-26T07:43:00.001-08:002015-02-27T03:57:27.407-08:00Suicide en prison : onze ateliers gratuits pour en débattre, samedi<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTWDNytn701xPicDjoh2BxYbSLCAprVuD43HV4h5Sn6-C8Sj5J-hAPesHqiIUntp9tccLxvlSf0nbuT0KRmaAsefB4Cj1SmqhAMStzA-2RzQ9OHkgpMassw9grHYCkQRxr-3cYqu0Uv2M1/s1600/4MurdoprisonBarlinnie.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTWDNytn701xPicDjoh2BxYbSLCAprVuD43HV4h5Sn6-C8Sj5J-hAPesHqiIUntp9tccLxvlSf0nbuT0KRmaAsefB4Cj1SmqhAMStzA-2RzQ9OHkgpMassw9grHYCkQRxr-3cYqu0Uv2M1/s1600/4MurdoprisonBarlinnie.gif" height="240" width="400" /></a></div>
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Le Genepi est une association étudiante. Elle oeuvre pour créer du lien entre l'intérieur et l'extérieur des prisons. La section Nord et Grand Ouest de l'association organise un week-end consacré à la santé mentale et, plus particulièrement, au suicide en prison, en France et en Europe. Onze ateliers seront proposés tout au long de la journée de samedi. C'est gratuit et ouvert au public.<br />
Voici quelques bonnes raison de ne pas passer à côté.<br />
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<b>Série Noire</b><br />
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Le 1er février, une femme de 45 ans a mis fin à ses jours à la maison d'arrêt de Nantes. Parce que ce n'était pas le premier, le Genepi de Nantes a appelé le public à se rassembler le 10 février. En effet, il s'agissait du troisième suicide survenu en dix jours à la maison d'arrêt et au centre de détention de Nantes, et du 10e dans la maison d'arrêt, depuis son ouverture en 2012.<br />
<i>"C'est un drame auquel on peut être confronté, </i>témoigne Estelle Gonet, chargée de communication et membre du Genepi Rennes.<i> A la prison de Vezin-le-Coquet, deux hommes se sont suicidés en 2014. On aimerait savoir comment réagir quand on est face à un détenu qui se sent mal."</i><br />
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<b>La France, mauvaise élève ?</b><br />
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Elle occupe la cinquième place en Europe pour le taux de suicide en prison, selon étude publiée en 2014 par le Conseil de l'Europe.<br />
Cependant, samedi, il ne s'agira pas de taper sur le système carcéral français. <i>"On veut comparer au lieu de critiquer. Et pourquoi pas prendre exemple sur des traitement efficaces, appliqués dans d'autres pays d'Europe. Par exemple, en Suède, alors qu'il y a moins de peines longues, </i><i>le taux de suicide est plus faible</i><i> ." </i><br />
Pour en savoir plus, un atelier sera proposé le samedi matin. Jean-Louis Pan Ke Shon, chercheur sociologue, comparera la France à l'Europe quant à la manières de gérer le suicide en prison.<br />
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<b>Religion, médecine, droit...il n'y a pas une mais des manières de prévenir le suicide</b><br />
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Samedi, différentes disciplines tenteront d'apporter une réponse au mal-être des détenus.<br />
Mohamed Loueslati, aumônier musulman du Grand Ouest, évoquera la religion comme moyen de faire face à la détresse de l'incarcération.<br />
Eric Pechillon, maître de conférence à l'université Rennes 1 et spécialiste, notamment, du droit pénitentiaire, parlera de dignité humaine.<br />
Difficile de parler de suicide sans élargir à la santé mentale. <i>"Pour essayer de comprendre comment un détenu peut en arriver là. 66 % des personnes deviennent dépressives en entrant en détention." </i>À ce titre, seront présents Mark Venderveken, médecin et membre de la commission de surveillance en Belgique et Astrid Hirschelmann, maître de conférence en psychopathologie et criminologie, à l'université Rennes 2.<br />
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<b>Comment l'administration pénitentiaire gère-t-elle les suicides ?</b><br />
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Pour y répondre, deux intervenants : Cedric Landais, directeur-adjoint de la prison des hommes de Vezin-le-Coquet et Valérie Pondaven, responsable du pôle santé à la Direction interrégionale des services pénitentiaires, en charge de la prévention du suicide dans le Grand Ouest.<br />
En contrepoint de cette vision interne, Nicolas Cohen, vice président du réputé Observatoire international des prisons, donnera le point de vue des associations sur cette gestion.<br />
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<b>Ateliers ouverts à tous</b><br />
<br />
Il est très rare que le Genepi ouvre ses week-ends de formation au public. Alors, autant en profiter. Les ateliers <i>"ne sont pas des conférences universitaires"</i>. Les intervenants sont là pour animer un débat où chacun peut intervenir. Un bon exemple est le café-philo programmé à 14 h 15. Il y a trois ou quatre ateliers au choix par tranche horaire.<br />
Le Genepi propose aux participants d'apporter quelque chose à manger, afin de partager ensemble le déjeuner.<br />
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<b>Samedi 28 février, </b>de 10 h à 17 h 45, à l'université de droit et de sciences politiques ; 9, rue Jean-Macé, Rennes. Programme complet : <a href="http://www.genepi.fr/p-82-agenda.php" target="_blank">site du Genepi </a>et page <a href="https://www.facebook.com/events/605192459624203" target="_blank">Facebook</a>. Infos auprès d'Estelle Gonet communication.rennes@genepi.fr<br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-60632878484299912052015-02-17T08:09:00.000-08:002015-02-18T17:00:44.490-08:00Envie de sortir à Rennes ? Un guide indépendant sort le 1er mars<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6cATdgT_P0wGMa6pMFTxMKCe723dSdRoWCa1CarBVSi3QqvvcExWRQwT5tmRfEgieeUlhuV7Evm0pNEF9FAs50CN-pPKiuqnKPYbfnIsQM8tbzYuTk1H0rQH_n8IvE5M-hDUMbCJcuGxS/s1600/0.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6cATdgT_P0wGMa6pMFTxMKCe723dSdRoWCa1CarBVSi3QqvvcExWRQwT5tmRfEgieeUlhuV7Evm0pNEF9FAs50CN-pPKiuqnKPYbfnIsQM8tbzYuTk1H0rQH_n8IvE5M-hDUMbCJcuGxS/s1600/0.jpeg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Kahina Drider.</td></tr>
</tbody></table>
Les internautes sont nombreux à consulter Rennes à coup de cœur : depuis quatre ans, le site répertorie les bonnes adresses de la capitale bretonne. Qu'ils se réjouissent, une sélection inédite de resto, bar, boutiques... est bientôt disponible en version papier. Le<em> City-guide de Rennes à coup de cœur</em> sort le 1er mars. Pour les plus pressés, il est en pré-vente, jusqu'au 19 février, sur le site financement participatif <a href="http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/rennes-a-coup-de-coeur-sort-son-city-guide?ref=similar" target="_blank">Kiss Kiss Bank Bank</a>. À feuilleter sans modération avant de partir en virée.<br />
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Rencontre avec Kahina Drider, directrice de la publication du site Rennes à coup de cœur et créatrice du city-guide du même nom. À 27 ans, elle vient aussi de monter l'Agence Demain, spécialisée dans l'organisation d'événements.<br />
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<b>Vous annoncez la sortie du premier guide indépendant de Rennes. Qu'entendez-vous par là ?</b><br />
<br />
Il y a déjà eu beaucoup de city-guides de la ville, mais il s'agissait plutôt de recueils publicitaires. Alors qu'aucune des adresses citées dans le nôtre n'a payé. Il y a évidemment quelques pages de pub. C'est nécessaire pour financer un tel projet, mais ces annonces - le Star, le Forum du livre... - n'ont rien à voir avec le rédactionnel. Il n'y a pas de risque de confusion entre l'éditorial et les pages de pub.<br />
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<b>Quelles sont les rubriques proposées, comment se découpe l'ouvrage ?</b><br />
<br />
Il commence par une carte illustrée de la ville. Nous avons ensuite répertorié les adresses incontournables, selon nous. Elle se répartissent en huit rubriques : restaurants ; commerces gourmands - cavistes, boulangeries, traiteurs... - ; salons de thé, bars, boutiques, enseignes beauté - spa, coiffeurs, esthétique, parfumeries... - ; sorties culturelles - opéra, champs libres, cinéma, galeries d'art...<br />
Nous avons aussi introduit les pages "Mes petites notes". Les lecteurs peuvent y ajouter leurs adresses ou mettre des commentaires.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh04ugXrmSHo9V4x67WqNf1Yb9_m9rf97anfALrEcIPESU5RTMAjQpHx-EX8-y9oQb_eDlsQYs0DThzCMTsznEi37TVWmp5OyHkBjeRLsx285JbfihgtkFdFAZDJOB_7ybXQK11qux2W8NE/s1600/0-2.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh04ugXrmSHo9V4x67WqNf1Yb9_m9rf97anfALrEcIPESU5RTMAjQpHx-EX8-y9oQb_eDlsQYs0DThzCMTsznEi37TVWmp5OyHkBjeRLsx285JbfihgtkFdFAZDJOB_7ybXQK11qux2W8NE/s1600/0-2.jpeg" height="281" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo alléchante de David Apiou.</td></tr>
</tbody></table>
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<b>Le guide se termine par dix portraits de Rennais, que disent-ils ?</b><br />
<br />
Nous avons interrogé des habitants légitimes sur leur thématique. Et, au lieu de parler d'eux, ils dressent le petit portrait de leur ville. Par exemple ? Juliette, blogueuse mode, aborde le style à Rennes. Olivier, critique culinaire, la gourmandise. Michel, architecte paysagiste, la nature, les parcs et jardins.<br />
À la fin, ils proposent un parcours pour découvrir la ville, toujours en relation avec leur spécialité. Par exemple, Anne-Isabelle, guide touristique, décrit un itinéraire historique qui commence place Sainte-Anne.<br />
<br />
<b>Comment avez-vous choisi les adresses, sur quels critères ?</b><br />
<br />
Le choix est totalement subjectif. Il s'est fait en fonction de ce qu'on aimait, de ce qu'on connaissait depuis la création du site Rennes à coup de cœur.<br />
ll y a une centaine d'adresses. Toutes ont été testées une à quatre fois. Nous suivons bien sûr quelques critères. Concernant les restaurants par exemple, nous préférons quand l'établissement fait appel à des producteurs locaux, adopte le fait-maison.<br />
<b></b><br />
<b></b>
<b>Vous ne prétendez donc pas être exhaustifs ?</b><br />
<br />
Nous ne sommes pas le city-guide de Rennes, mais celui de Rennes à coup de cœur.<br />
On nous reprochera peut-être d'être passé à côté de certains établissements, mais ce n'est que la première édition. Nous prévoyons d'en sortir une nouvelle tous les ans. Pas seulement une mise à jour, mais avec des adresses inédites, des nouvelles rubriques, des portraits renouvelés.<br />
Il nous manque aussi une partie nuit - événement, on la rajoutera la prochaine fois.<br />
Et puis, nous sommes ouverts à la découverte. Si les lecteurs nous conseillent telle ou telle adresse, nous irons.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6demPA9GKSodIar67OwwIlFQDY3l2r04sjRgtLblsNCnwkjGH4B8VeozEHh9a7YpmxMuNp5oAEwIlcV4-8XqUwjcYvKhkYT6rTN8Q4rngnnA-0MZDQi2qCLS41i7Gl8IMG-9-BoPEFSSc/s1600/champs+libres+JPEGarticleblogdessorties10x12.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6demPA9GKSodIar67OwwIlFQDY3l2r04sjRgtLblsNCnwkjGH4B8VeozEHh9a7YpmxMuNp5oAEwIlcV4-8XqUwjcYvKhkYT6rTN8Q4rngnnA-0MZDQi2qCLS41i7Gl8IMG-9-BoPEFSSc/s1600/champs+libres+JPEGarticleblogdessorties10x12.jpg" height="320" width="249" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Illustration des Champs libres par Justine Prigent.</td></tr>
</tbody></table>
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</div>
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<b>Photos et dessins, vous variez les illustrations ?</b><br />
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Justine Prigent, illustratrice attitrée du site Rennes à coup de coeur, apporte sa touche avec de chouettes dessins.<br />
Ensuite, nous voulions beaucoup de photos et qu'elles donnent envie. Une page sur deux en contient : prises de vue de bar, restaurant, de plats... 90 % d'entre elles sont les nôtres, prises par David Apiou. Dentiste de profession et passionné de photos.<br />
Virgine Brégeon a assuré la direction artistique. Elle a réalisé toute la mise en page, le design et la couverture. C'est elle qui, déjà, avait créé le logo de Rennes à coup cœur.<br />
<br />
<b>Où peut-on acheter l'ouvrage ?</b><br />
<br />
Il est encore en pré-vente, jusqu'au 19 février, sur <a href="http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/rennes-a-coup-de-coeur-sort-son-city-guide?ref=similar" target="_blank">Kiss Kiss Bank Bank</a>. Il sort le 1er mars à 2 000 exemplaires. On le trouvera au Forum du livre.<br />
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<b>Le <i>City-guide de Rennes à coup de cœur,</i> </b>sorti le 1er mars. Tarif : 16, 90 €.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZaIIymy0BC5x37orzhXHRszaHIxHqRbME2q8CLgi5Dw6_tylsiADMJFaXgndE3U2MiAc7eD7FD7XDmU8wbilQstU34lz0DvJrzYip_Roro0ktoNJJDzZ9NJGM06mTGrtPICiTemqSobFF/s1600/hqdefault.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZaIIymy0BC5x37orzhXHRszaHIxHqRbME2q8CLgi5Dw6_tylsiADMJFaXgndE3U2MiAc7eD7FD7XDmU8wbilQstU34lz0DvJrzYip_Roro0ktoNJJDzZ9NJGM06mTGrtPICiTemqSobFF/s1600/hqdefault.jpg" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La couverture réalisée par Virginie Brégeon.</td></tr>
</tbody></table>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-37270791480746410252015-02-13T04:46:00.000-08:002015-02-18T12:59:34.832-08:00Intéressés par l'art contemporain ? Les Amis du Frac vous ouvrent la porte<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4qVYK2kAby01Qz0AHbbJk2BYXKToLsPceZ4q3H_ECJ9jl_T0OHcTI0fuM-W403bkPkNVwyQwe4Ma2JlWJMF9dIktUBZQ3_8hpgz-Uizr4Hpe4zP6OYteL6zk3u1kP4nKWenyR_RmZoqxq/s1600/DSC_3798+(Copier).jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4qVYK2kAby01Qz0AHbbJk2BYXKToLsPceZ4q3H_ECJ9jl_T0OHcTI0fuM-W403bkPkNVwyQwe4Ma2JlWJMF9dIktUBZQ3_8hpgz-Uizr4Hpe4zP6OYteL6zk3u1kP4nKWenyR_RmZoqxq/s1600/DSC_3798+(Copier).jpeg" height="270" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les Amis du Frac au Frac Nord-Pas-de-Calais, en avril 2014. Œuvres de Latifa Echakhch et Fabrice Hyber. </td></tr>
</tbody></table>
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<i>"Prenez part au développement du Frac Bretagne et bénéficiez de rendez-vous privilégiés"</i>. Mmmh intéressant ! C'est ce qu'affiche une brochure glanée au Fonds régional d'art contemporain (Frac), implanté au nord de Rennes, quartier Beauregard. L'impressionnante bâtisse noire héberge et expose une des plus grandes collections françaises d'art contemporain.<br />
Mais qui diffuse cette brochure ? Les Amis du Frac. L'association propose <i>"de faire partager au plus grand nombre la connaissance de l'art d'aujourd'hui"</i>.<br />
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Pour en savoir plus, j'ai rencontré Anne-Marie Conas. C'est elle qui, en 2010, en collaboration avec Josette Couzigou, a créé Les Amis du Frac. Au départ pour accompagner l'installation du Frac Bretagne à Rennes. Depuis, elle n'a pas quitté le poste de présidente. L'étape n'a pas été difficile à franchir. Avant d'être en retraite, elle a dirigé le service culturel de l'université Rennes 2, à Villejean. La galerie Art & Essai du campus était régulièrement en contact avec le Frac Bretagne.<br />
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<b>Qu'entendez vous par <i>"faire partager au plus grand nombre la connaissance de l'art d'aujourd'hui" </i>?</b><br />
<b><br /></b>
Nous voulions que des personnes n'ayant jamais mis les pieds dans un centre d'art contemporain, passent la porte, qu'elles se sentent à l'aise vis à vis d'artistes ou de pièces qu'elles ne connaissent pas, et surtout qu'elles puissent en discuter.<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbcymNkijHYfqz11-XkQdmZnoeEmVbBVCvioS3VFyXnVJetRV8prpS4UQbfhJ9EyTbX6tySFyJ7xM6235UDvOGocOFt7E-qbTLMC1fyB1EVXf42wOZKmAw0oQzye0uiHX4yj-XtnTCeYF8/s1600/20141221_172143.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbcymNkijHYfqz11-XkQdmZnoeEmVbBVCvioS3VFyXnVJetRV8prpS4UQbfhJ9EyTbX6tySFyJ7xM6235UDvOGocOFt7E-qbTLMC1fyB1EVXf42wOZKmAw0oQzye0uiHX4yj-XtnTCeYF8/s1600/20141221_172143.jpg" height="179" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Œuvre de Anne et Patrick Poirier. <i>Collection. Un rêve d'éternité</i></td></tr>
</tbody></table>
Le but est me semble-t-il atteint. Les adhérents sont aujourd'hui capables d'enthousiasme ou de ne pas aimer, mais ils argumentent.<br />
C'est la même chose pour moi. L'art d'aujourd'hui m'intéresse car il dépasse souvent les règles traditionnelles du "beau" et nous interroge davantage sur notre société. Par exemple, je trouve très intéressant le travail des Poirier, exposé actuellement au Frac Bretagne (<i>Collection. Un rêve d'éternité</i>. Jusqu'au 26 avril. NDLR), sur la mémoire et l'histoire.<br />
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<b>Comment approchez-vous l'art contemporain ? Vous organisez des activités ?</b><br />
<br />
Pour chaque exposition du Frac Bretagne, les amis ont droit à une visite privée et commentée, deux heures avant le vernissage.<br />
A côté de cela, nous organisons à peu près quatre sorties par an, selon l'actualité artistique.<br />
Il y a d'abord le voyage, l'activité la plus prisée. Il dure quatre jours. Fin juin, nous partirons donc à Eindhoven, au Pays-Bas. La Van Abbemuseum accueillera une exposition présentant les œuvres de tous les Frac. Nous enchaînerons avec Mons, en Belgique, nommée cette année capitale européenne de la culture. Nous en profiterons pour visiter l'exposition de Christian Boltanski.<br />
Les années précédentes, nous sommes allés à la biennale de Venise, à Londres, à Marseille, capitale européenne de la culture en 2013. Chaque expédition se fait en collaboration avec le Frac Bretagne, qui assure la médiation.<br />
L'autre incontournable, c'est la sortie de l'été à l'Art dans les chapelles : un parcours pour découvrir des œuvres d'art contemporain, installée pour l'occasion dans des chapelles bretonnes.<br />
Puis en septembre, nous visiterons la Biennale d'art contemporain de Lyon.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBg7NQ8iINqgDgBRPNoO_OCxV15u-MIu4pLILSYbWnozwxo36DPDdATgeZbixI9RUNKh6bvwZbnkB4jKVtdornkZKbNRJG5iCXsWg5LkJHrh6DlYv3hTUqgoq-9jabDCd8yq1-m7OO-WI_/s1600/10518311_943005535742858_228561517387252035_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBg7NQ8iINqgDgBRPNoO_OCxV15u-MIu4pLILSYbWnozwxo36DPDdATgeZbixI9RUNKh6bvwZbnkB4jKVtdornkZKbNRJG5iCXsWg5LkJHrh6DlYv3hTUqgoq-9jabDCd8yq1-m7OO-WI_/s1600/10518311_943005535742858_228561517387252035_o.jpg" height="300" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les Amis du Frac à l'exposition <i>Festin de l'art</i>,<i> </i>à<i> </i>Dinard, juillet 2014.</td></tr>
</tbody></table>
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<b>Vous rencontrez aussi des artistes ?</b><br />
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Cette année, nous mettons en place le projet "Une saison avec un artiste". Le principe : créer un lien avec un plasticien intégré dans la collection du Frac. Le choix s'est porté sur Samir Mougas. De février à juin, nous le rencontrerons à quatre reprises. Nous découvrirons comment il travaille, comment il vit. Nous irons dans son atelier, visiterons avec lui un musée ou une collection en Bretagne. Samir Mougas nous présentera ses amis artistes.<br />
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<b>Aidez-vous le Frac Bretagne à acquérir des oeuvres ?</b><br />
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Le mécénat n'est pour le moment pas notre priorité ; nous n'avons pas les moyens. Notre budget annuel s'élève à 3500 - 4500 €. Nous consacrons 500 € à une opération de soutien, une somme insuffisante pour enrichir la collection du Frac Bretagne. Elle servira cette année à financer le projet "Une Saison avec un artiste".<br />
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<b>Combien l'association compte-t-elle d'adhérents et qui sont-ils ?</b><br />
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On compte à peu près 145 adhérents : en majorité des femmes, des retraités, enseignants ou ayant exercé dans le secteur culturel. 70 à 80 d'entre eux ont adhéré dès la création de l'asso et lui sont restés fidèles. 50 personnes sont très actives. C'est à dire, qu'elles assistent aux vernissages, pas seulement in situ, mais aussi à l'extérieur.<br />
Bien que l'association ait une dimension régionale, 90 % des adhérents habitent en Ille-et-Vilaine. Mais quatre des douze membres du conseil d'administration sont finistériens.<br />
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<b>On associe pourtant plus facilement jeunesse et art contemporain ?</b><br />
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On essaie d'ouvrir l'association à d'autres classes d'âge. On a mis en place un dispositif de parrainage. C'est à dire qu'un adhérent peut décider, pour un an, de payer l'adhésion à 15 € d'une personne de moins de 40 ans. Résultat : on a eu intégré une dizaine de personnes âgées de 30 à 40 ans. Mais pas d'étudiants. Cela s'explique : ces derniers ont facilement accès à l'art contemporain, ils n'ont pas besoin d'une association.<br />
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<b>Vous avez créé un événement important : le rassemblement national des Amis du Frac.</b></div>
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Oui, que l'on a appelé Besoin d'amis. Il y a 23 Frac en France et 11 associations Amis du Frac. Avec le soutien de Catherine Elkar, directrice du Frac Bretagne, nous avons rassemblé 10 d'entre elles en octobre dernier. Un vrai succès pour nous ! 60 personnes sont venus des quatre coins de la France pour échanger, débattre sur la territorialité, le mécénat, la vie associative et le soutien à la création.<br />
On espère renouveler l'événement tous les deux ans, à chaque fois dans une ville différente.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivD4nab6Cb2rDDQ-c8fGtF4EdWkRQ8EjtjrOWBzfZLmFnnS_q2geyH73gLVhavYEE4mYD4NOAjsgAnhacv-EL-SB6rh2FnxqOyKiDj6kVGmn41v92kwAvkRaGq1LOTC4OQSeQhyphenhyphenircOye/s1600/_MG_7700.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivD4nab6Cb2rDDQ-c8fGtF4EdWkRQ8EjtjrOWBzfZLmFnnS_q2geyH73gLVhavYEE4mYD4NOAjsgAnhacv-EL-SB6rh2FnxqOyKiDj6kVGmn41v92kwAvkRaGq1LOTC4OQSeQhyphenhyphenircOye/s1600/_MG_7700.jpeg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; text-align: start;">Les Amis du Frac Bretagne invitent les autres associations d'Amis de Frac, "Play Time", biennale de rennes, musée des Beaux-Arts, octobre 2014.</span></td></tr>
</tbody></table>
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<br />
<b>Renseignements :</b> sur le site du <a href="http://www.fracbretagne.fr/les-amis-du-frac-bretagne/" target="_blank">Frac Bretagne</a> et la page <a href="https://www.facebook.com/lesamisdufracbretagne?fref=ts" target="_blank">Facebook des Amis du Frac</a>.<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-41160382476008907782015-01-06T05:52:00.001-08:002015-05-21T01:27:33.632-07:00À Rennes, Doonarts prête des œuvres pour quelques dizaines d'eurosAccrocher chez soi une œuvre d'art sans casser sa tirelire, c'est ce que propose Doonarts, l'arthotèque créée il y a un an au Rheu, commune située à l'ouest de Rennes. Le principe est calqué sur celui d'une bibliothèque. Pour quelques dizaines d'euros, il est possible d'emprunter un tableau pour une durée minimum de trois mois.<br />
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<b>La majorité des bénéfices aux artistes</b><br />
<br />
Comment ça marche ? Il faut choisir dans le catalogue, bientôt accessible par internet, la création qui <br />
nous plaît. L'artothèque nous la prête pour minimum trois mois. L'offre est aussi ouverte aux entreprises et collectivités<br />
Le coût de la location varie selon la taille de la production : de 10 à 50 € par mois pour les particuliers et de 30 à 100 € par mois pour les entreprises et collectivités.<br />
Doonarts s'occupent de livrer et installer les œuvres.<br />
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Doonarts est une association a but non lucratif. 70 % des bénéfices de chaque location reviennent à l'artiste. Le reste finance les frais indispensables de l'organisation.<br />
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Le projet est né de l'idée de Cathy Piton, 53 ans, cadre administratif dans une association qui gère des foyers de vie pour handicapés, et Lore Escabasse, 41 ans, plasticienne diplômée des Beaux-Arts de Rennes. <i>"Mon compagnon, Xavier Gaillourdet, peint beaucoup. Je m'y suis remise aussi</i>, témoigne cette dernière. <i>On n'avait plus de place pour accrocher tous les tableaux, alors on en prêtait à des amis. De là est venue l'idée d'étendre le principe à un plus large public.</i>"<br />
De même pour Cathy Piton. Elle est entourée de deux artistes-peintres : sa fille, Juliette Bidon et son mari, Gildas Piton. "<i>Notre grenier était devenu la caverne d'Ali Baba</i>", rapporte-t-elle.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiahTNYtq_0iiDvXnz5maKtwqAX5FEUgpdfHmTOsUFFeuZtE_VFlxS06QL73Zwf8IPaNipKbnTxRFIN504qXhxRimHGAOufDkoKgdbCNWcrfzMbwMKXkGnm2h-_egB3osCl-DkSv5QCAt0G/s1600/KTYLORE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="257" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiahTNYtq_0iiDvXnz5maKtwqAX5FEUgpdfHmTOsUFFeuZtE_VFlxS06QL73Zwf8IPaNipKbnTxRFIN504qXhxRimHGAOufDkoKgdbCNWcrfzMbwMKXkGnm2h-_egB3osCl-DkSv5QCAt0G/s1600/KTYLORE.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les créatrices du projet : Lore Escabasse et Cathy Piton.</td></tr>
</tbody></table>
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Pour l'instant, huit artistes proposent de louer leur travail : Juliette Bidon, Xavier Gaillourdet, Daoud, Pierre Nikiema, Gildas Piton, Tushgun, Béatrice Lambert, Lore Escabasse. Des noms probablement pas méconnus du public, puisque ils ont pour la plupart déjà écumé les lieux d'exposition.<br />
On peut clairement différencier leur style (voir diaporama ci-dessous) : ambiances urbaines, objets du quotidien détournés, peintures surréalistes inspirées de voyage, personnages aux contours énergiques et puissants, paysages et scènes musicales aux formes cubistes, classiques revisités à la sauce acide, créations instinctives, exotisme au féminin.<br />
<br />
<b>Expo collective et atelier ouvert au public</b><br />
<br />
Le cercle est amené à s'agrandir. <i>"L'idéal serait de parvenir à fédérer une vingtaine d'artistes."</i> Pour varier de la peinture, <i>"les photographes et sculpteurs sont les bienvenus"</i>.<br />
<br />
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<div style="background-color: black; color: gainsboro; text-align: center; width: 400px;">
<object height="368" width="400"><param name='movie' value='http://www.comboost.com/slideshow/flash/m1/comboostslideshowM1.swf'></param>
<param name='flashvars' value='r=54790836&b=100081104&H=4AeVm&Z=sa&f=1'></param>
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<a href="http://www.comboost.com/photos/488420/Rennesdessorties.aspx" style="color: whitesmoke; text-decoration: none;" target="_blank">Rennesdessorties</a> sur ComBoost</div>
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L'artothèque a déjà honoré une commande, celle de La Feuille d'érable. L'entreprise rennaise, spécialisée dans le recyclage papier, a loué trois tableaux.<br />
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Doonarts n'a pas seulement vocation à prêter des œuvres, elle ambitionne aussi de <i>"rapprocher les artistes et le public, mais également les artistes entre eux"</i>.<br />
Des projets ? Monter des expositions collectives ; trouver un lieu, si possible au Rheu, où les artistes pourraient créer ensemble et où le public pourrait assister à la production.<br />
<br />
<b>Contact : </b>02 99 50 08 19 ; doonarts.totheque@gmail.com ; <a href="https://www.facebook.com/doonarts">page Facebook</a><br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-31750558510194713192015-01-04T05:33:00.001-08:002015-01-04T05:56:37.467-08:00Expo de peintures et dessins à la Maison internationale de RennesCachée derrière le porche du 7, quai Châteaubriand, la galerie de la Maison internationale de Rennes (Mir) n'est pas très connue. Elle accueille pourtant régulièrement des expositions. Jusqu'au 11 janvier, c'est celle de l'artiste Gérard D'Artois : Atchala.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL_z4RdkmtN4tlGuizDCF6VFT7gkMA0UI7jXkwUOv2XgSTzB3pJW9Yi7kk7dNw3jsZJvNXKbf6sX9P-e5mccNc9v-0MDZ8kinKyDhWxVP_-DdplFl4YLFFLvjDyuq9Q1xSQNZ9kmFAIPf7/s1600/20150103_165326.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL_z4RdkmtN4tlGuizDCF6VFT7gkMA0UI7jXkwUOv2XgSTzB3pJW9Yi7kk7dNw3jsZJvNXKbf6sX9P-e5mccNc9v-0MDZ8kinKyDhWxVP_-DdplFl4YLFFLvjDyuq9Q1xSQNZ9kmFAIPf7/s1600/20150103_165326.jpg" height="180" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj3zdfwnABCctRblhshc306OTrJBkYLYWqscj5xG5MXn9L9lXcJpcygQ8n_DSz9GbIYqlTSZ3iXJWAEzzyk33vYDxrEuUtShHxjHRL4bfrPKOxVL4HNXZlFnxtKHqC3vFvUrJYoNILoLi0/s1600/20150103_165313.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj3zdfwnABCctRblhshc306OTrJBkYLYWqscj5xG5MXn9L9lXcJpcygQ8n_DSz9GbIYqlTSZ3iXJWAEzzyk33vYDxrEuUtShHxjHRL4bfrPKOxVL4HNXZlFnxtKHqC3vFvUrJYoNILoLi0/s1600/20150103_165313.jpg" height="200" width="112" /></a>Une dizaine de toiles sont réalisées à la peinture. Sur fond noir, le créateur dépose des points, des tourbillons, des masses de couleurs primaires.<br />
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<br />
Patrick, visiteur, est sous le charme. Par ailleurs compositeur de musique contemporaine, les tableaux lui évoquent <i>"l'improvisation musicale"</i>.<br />
Gerard D'Artois refuse l'appellation d'oeuvres abstraites.<i> "Je m'inspire de la nature, des lois de la vie. Chaque tableau est extrêmement réfléchi. Je l'observe pendant des mois avant de l'achever"</i>, témoigne celui qui a été professeur d'art plastique à l'université Rennes 2, avant de partir en retraite en 2005.<br />
Bien qu'apaisante, méditative, cette partie de l'accrochage ne m'a pas transcendée.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU2XNTWVxO9x9KFVhUdY3DHwLtelwjm_gP7GkyHefa4WrOSB1v4lCznu3RHEEouvFZ8k5tZYn3GX9krP1wLBe6ZEIlobu8jiENPbYi033pwVB78u8ZxwffYyzjasAf7x82kkeNXeiICJVp/s1600/20150103_165657.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU2XNTWVxO9x9KFVhUdY3DHwLtelwjm_gP7GkyHefa4WrOSB1v4lCznu3RHEEouvFZ8k5tZYn3GX9krP1wLBe6ZEIlobu8jiENPbYi033pwVB78u8ZxwffYyzjasAf7x82kkeNXeiICJVp/s1600/20150103_165657.jpg" height="320" width="180" /></a></div>
<br />
<br />
En revanche, ses dessins m'ont interpellée. On aperçoit le cheminement de la création. L'artiste n'a pas effacé ses premiers traits. Cela donne vie et force à la représentation.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxecFP9n9o0kjJmhW2V5HQ74jrYyHkJDaQHZLqtGdH_zYqHtZ3u0CGhmKsvfuwjFpd6OVOenx1Tyitxr4EzmQO_QRzOtrckuceED6htgvXW9Vr7xqab_JO4cGaLE_qxR7rgT97FWCUY4Jt/s1600/20150103_165125.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxecFP9n9o0kjJmhW2V5HQ74jrYyHkJDaQHZLqtGdH_zYqHtZ3u0CGhmKsvfuwjFpd6OVOenx1Tyitxr4EzmQO_QRzOtrckuceED6htgvXW9Vr7xqab_JO4cGaLE_qxR7rgT97FWCUY4Jt/s1600/20150103_165125.jpg" height="180" width="320" /></a></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-61164560480823093822015-01-02T07:18:00.000-08:002015-01-09T04:04:29.078-08:00Festival Rue des livres. Encore deux mois pour participer au prix des Lecteurs.Il est encore de participer au prix des Lecteurs, lancé par le festival Rue des livres en octobre. Le principe est simple : lire au moins trois des six livres sélectionnés et voter pour celui que vous avez préféré avant le 1er mars.<br />
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Cette année, la liste des romans en lice porte sur la thématique "Album de famille" :<br />
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<i>Baignade surveillée</i> de Guillaume Guéraud (Le Rouergue). Un été sur les plages du Cap-Ferret, un jeune couple au bord de la rupture voit débarquer à l'improviste le frère du mari, un voyou ayant accumulé les condamnations...<br />
<i>En cas de forte chaleur</i> de Maggie O'Farrell (Belfond). Dans un Londres écrasé de chaleur, Robert Riordan disparaît. Pour percer le mystère, sa famille devra briser les tabous et les remords qui la désunissent.<br />
<i>L'Été des lucioles </i>de Gille Paris (Héloïse d'Ormesson). Victor, 9 ans, a deux mamans et un papa qui ne veut pas grandir. Le temps d'un été au Cap-Martin, il va découvrir de nombreux secrets et s'éloigner peu à peu du monde de l'enfance.<br />
<i>Un Été sans alcool</i> de Bernard Thomasson (Seuil). Charles, un homme vieillissant, riche et solitaire, désenchanté et alcoolique, engage un jeune homme pour enquêter sur son père, un résistant mort avant sa naissance.<br />
<i>La Maison Zeidawi </i>d'Olga Lossky (Denoël). Lorsque Fouad débarque au Liban pour signer la vente de la maison Zeidawi, il découvre le pays de ses ancêtres et se lance dans une quête intérieure dont il sort métamorphosé.<br />
<i>L'Ombre de nous-mêmes</i> de Karine Reysset (Flammarion). Trois itinéraires de femmes sur le thème de la maternité, de l'attente infinie, de l'explosion familiale. Alma, incarcérée avec son bébé, écrit des lettres à son ancien compagnon. Lucinda, tombée pour trafic de drogue, se remémore son enfance heureuse. Sarah, fille d'Alma, crie sa détresse sur son blog.<br />
<br />
Le bulletin de vote permettra peut-être de gagner un chèque-livre de 30 €, valable sur les stands du festival.<br />
Les auteurs seront présents lors de la remise des prix, le samedi 14 mars.<br />
<br />
La huitième édition du festival Rue des livres aura lieu les 14 et 15 mars, au parc des Gayeulles, quartier Maurepas, à Rennes. Débats, cafés littéraires, rencontres avec des auteurs, lectures, représentations théâtrales, projections de films seront au programme. Les habitants du quartier sont intégrés dans la production de l'événement.<br />
<br />
Le festival recherche des bénévoles. Pour plus d'infos, rendez-vous le mardi 6 janvier, à 18 h, à l'Atelier culturel de Maurepas ; 11, place du Gros-Chêne, Rennes.<br />
<br />
Renseignements : <a href="http://www.festival-ruedeslivres.org/">www.festival-ruedeslivres.org</a><br />
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-20646456938482306472014-12-29T07:24:00.000-08:002015-01-09T04:04:43.302-08:00En travaux, 40mcube exporte sa programmation d'art contemporain<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLyLPFRMujNYLktCgSbqGSzj-FaMgggHkM-Z9GOdQdMjKDMRR9b7M6QjQRs_F2sVwhpOK4z3LvL8xEeWJabwxbuFfnlxvggJ2NlvT8R9VjulLe__Awl_MBR0IfM7mXHWkmj1pDx-10NxjU/s1600/40mcube_hawai_low_def.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLyLPFRMujNYLktCgSbqGSzj-FaMgggHkM-Z9GOdQdMjKDMRR9b7M6QjQRs_F2sVwhpOK4z3LvL8xEeWJabwxbuFfnlxvggJ2NlvT8R9VjulLe__Awl_MBR0IfM7mXHWkmj1pDx-10NxjU/s1600/40mcube_hawai_low_def.jpg" height="243" width="400" /></a></div>
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Au 48 avenue Sergent-Maginot, la galerie 40mcube est fermée temporairement en raison de travaux. Mais son activité, produire et exposer des artistes contemporains, continue.<br />
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Entretien avec Cyrille Guitard, responsable des publics à 40mcube.<br />
<br />
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<b>Quels travaux sont prévus au 48 avenue Sergent-Maginot ?</b><br />
<br />
Un immeuble d'habitation sera bâti en bord de rue. La Ville profite de ce chantier pour nous construire de nouveaux bureaux. Ils se situeront dans une aile qui reliera cet immeuble à l'espace d'exposition. Concernant celui-ci, seule la façade sera entièrement rénovée. Le reste ne sera pas touché par les travaux.<br />
S'il est difficile de prévoir avec précision la date de fin de chantier, nous estimons pouvoir revenir au 48 avenue Sergent-Maginot à la fin de l'année 2016.<br />
<br />
<b>Où logez-vous en attendant ?</b><br />
<br />
L'administration a emménagé dans de nouveaux bureaux, au rez-de-chaussée d'une maison appartenant à la Ville de Rennes, au 128 avenue Sergent-Maginot.<br />
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<b>Mais les expositions d'art contemporain ne s'arrêtent pas...</b><br />
<br />
Nous mettons en place une programmation baptisée Outsite. Elle se déroulera dans différents lieux. En 2015, nous ferons ainsi le commissariat et nous assurerons la coproduction de plusieurs expositions : Hans Op de Beeck aux Champs libres ; Maud Maris au musée des Beaux-Arts ; Claudia Comte à la galerie Art & Essai de l'université Rennes 2 ; une exposition collective au Frac Bretagne.<br />
Nous sommes également invités à établir une programmation d'artistes au cinéma Zumzeig à Barcelone.<br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-68078790368311100362014-12-12T07:07:00.000-08:002014-12-12T07:07:09.309-08:00Crowdfunding. Rennes métropole donnera 5 000 € aux projets les plus soutenusVous avez dans les cartons un projet culturel ou artistique, mais pas les sous pour le financer ? À partir de janvier, Rennes métropole lance, en partenariat avec le site de financement participatif Proarti, l'opération "La dynamo culturelle". Le principe : Rennes métropole attribuera une prime globale complémentaire de 5 000 € aux projets les plus soutenus par les internautes.<br />
<br />
Comment ça se passe ? Dans un premier temps, Rennes métropole invite les créateurs à présenter leurs idées à Proarti.<br />
Ensuite, les projets qui répondent aux critères seront présentés sur la page dédiée à l'opération. La collecte auprès des internautes pourra commencer. Elle durera trois mois.<br />
Au final, Rennes métropole récompensera les projets qui sortiront du lot. Elle versera une prime globale de 5 000 €, en complément de ce qu'ils ont déjà récolté.<br />
Plus précisément, seront gratifiés : le projet qui récolte le plus de soutien ; le projet le plus soutenu par les habitants de Rennes métropole ; le projet le plus recommandé ; les quatre projets qui terminent le plus rapidement leur collecte.<br />
<br />
Pour être en lice, les initiatives devront répondre à trois principaux critères : s'inscrire dans une démarche culturelle ou artistique innovante ; être portées par des individus ou des associations domiciliés dans les communes de l'agglomération rennaise ; ne jamais avoir bénéficié d'un soutien de Rennes métropole.<br />
<br />
À noter, les dates clés de l'opération :<br />
20 janvier : lancement de La dynamo culturelle et premier atelier d'information auprès des habitants et associations intéressés pour proposer un projet.<br />
27 janvier : deux ateliers supplémentaires d'informations.<br />
10 février : journée de rendez-vous d'accompagnement à destination des porteurs de projets.<br />
2 mars : lancement des collectes sur le site proarti.fr<br />
31 mai : clôture des collectes.<br />
Juin : annonce des lauréats des prix de Rennes métropole.<br />
<br />
<b>Site de financement participatif : </b><a href="http://proarti.fr/">proarti.fr</a><br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-85921532683078506022014-12-09T03:54:00.001-08:002014-12-10T02:27:10.921-08:00Borbès : "Je suis un artiste commercial"À l'heure où il est de bon ton, dans le milieu artistique, de se faire discret, de sélectionner ses lieux d'expo, de vendre cher, le peintre Borbès va à contre-courant. Son but : "Toucher un maximum de gens." "Je suis un artiste commercial et j'assume", glisse-t-il au milieu d'un discours qui file à cent à l'heure. Rencontre avec un homme aussi humble que cabotin, aussi généreux qu'égocentré.<br />
<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7IFcjueq_ECakQEtTuTZhIWTQkV3elyZTAX_DAJZkuw6ayYV3IWN_q1pxsuP-bMIHoZvNVyWX9vPUhkwro3mfBYaIRp5i2Wx8NiluEC_nyFJCycJqNiPls6SD0x08SBtO9u_m4-MquXAO/s1600/10811477_881794451840310_1488600809_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7IFcjueq_ECakQEtTuTZhIWTQkV3elyZTAX_DAJZkuw6ayYV3IWN_q1pxsuP-bMIHoZvNVyWX9vPUhkwro3mfBYaIRp5i2Wx8NiluEC_nyFJCycJqNiPls6SD0x08SBtO9u_m4-MquXAO/s1600/10811477_881794451840310_1488600809_n.jpg" height="300" width="400" /></a></div>
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<br />
<b>On te voit beaucoup en ce moment ?</b><br />
<br />
Je n'en reviens pas, j'expose aux quatre coins de la France. Neuf lieux accrochent mes tableaux en permanence : le restaurant Coté Patio à Vannes, la résidence hôtelière En Aparte à Porto-Vecchio, le bar-restaurant New Castlenois à Neufchâtel-en-Saosnois, l'opticien à Iffendic, le restaurant Côt& Gourmand à Rennes, etc.<br />
J'expose aussi ponctuellement. En ce moment, je suis à la MJC Caravane à Servon-sur-Vilaine.<br />
<br />
<b>Et les galeries ?</b><br />
<br />
J'ai eu des contacts mais avant que ça n'aboutisse... C'est compliqué. On promet de me rappeller et en fait...Les galeries aiment se laisser désirer. J'ai toutefois deux plans pour 2015. J'exposerai à la galerie La Galerie à Audierne et la galerie Seizhard à Rennes.<br />
<br />
<b>Comment t'es-tu fait connaître ?</b><br />
<br />
Je me donne à fond. Je vais voir les gens, je les appelle, j'envoie des tonnes de mailing. Je balance toutes mes promos et mes actus sur Facebook et Twitter. Je fais les marchés d'art et les marchés de Noël. Chacun de mes vernissages est un mini événement, avec musique et mise en scène.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq5anyPfhXRzyNktJ0Ck1lcgZJAeNTrjpOREhT7_5fXg3OYqqBsto50eJ8QdbpAGt_3eBqEpoj3xsThcxiBl6fDc7ZLspHitu4dbiFQ1lP7ugGdld1YDPRWIhldDWNMCFJawukMDuFn5gx/s1600/10833851_893751837311238_1500650114_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq5anyPfhXRzyNktJ0Ck1lcgZJAeNTrjpOREhT7_5fXg3OYqqBsto50eJ8QdbpAGt_3eBqEpoj3xsThcxiBl6fDc7ZLspHitu4dbiFQ1lP7ugGdld1YDPRWIhldDWNMCFJawukMDuFn5gx/s1600/10833851_893751837311238_1500650114_n.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<br />
<b>Ta démarche ressemble beaucoup à une opération marketing ?</b><br />
<br />
Je suis un artiste commercial et j'assume. Restons humble ! Des Picasso et des Dali, il n'y en a qu'un par siècle. Des peintres comme moi, il y en a plein, alors à chacun sa manière de se démarquer.<br />
Certains me regardent avec dédain quand j'organise des Tombol'art, des vernissages privés sur le même principe que les ventes à domicile. Ou quand je propose des locations de toiles. Mais je m'en fiche puisque ça marche.<br />
Certains artistes, 35 ans de métier, m'ont même approché pour avoir des conseils, m'embaucher comme agent.<br />
Rappelons aussi, qu'au départ, je suis commercial.<br />
<br />
<b>C'est quoi être artiste commercial ?</b><br />
<br />
Je veux toucher un maximum de gens. L'art pour tous... Mon but ultime, c'est que 25 % des Français possèdent un jour un Borbès.<br />
Pour cela, je m'inspire des tendances. La mode était au rose fluo l'an dernier, j'en ai introduit dans mes peintures. Résultat : j'en ai vendu cinq. Pour les plus âgés, je vais représenter des paysages marins. Me perdre ? Non, puisque je réinterprète les tendances à ma sauce.<br />
Sinon, j'estime afficher des prix accessibles. Une pièce peut partir pour une centaine d'euros. Sauf une ou deux que j'aime vraiment, celles-là sont à 5 000 €. Si je ne les vends pas, ce n'est pas grave.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<b>Vends-tu beaucoup ?</b><br />
<br />
Certains mois oui. Il y a aussi des mois où je ne vends rien.<br />
<b><br /></b>
<b>Qui achète ?</b><br />
<br />
Il y a de tout : les jeunes, les couples, les sexagénaires, l'hurluberlu du coin, même les "RSAïstes" (récipiendaires du RSA, NDLR).<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQIPpbBeU33mQSXgJPKYTnIUgYbfKkMvFgieJlaOjs8xcAZR6REX0qXDPF-TxjrJdmxx_IOWs-X9jmpEGXkYifXqMcFH0R4tY1jdAZW430SW6l1vFQbX4BqzIUv2keOhbF3bnILYFTgoKS/s1600/10411164_891110967575325_3778517342798513239_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQIPpbBeU33mQSXgJPKYTnIUgYbfKkMvFgieJlaOjs8xcAZR6REX0qXDPF-TxjrJdmxx_IOWs-X9jmpEGXkYifXqMcFH0R4tY1jdAZW430SW6l1vFQbX4BqzIUv2keOhbF3bnILYFTgoKS/s1600/10411164_891110967575325_3778517342798513239_n.jpg" height="298" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Expo à la MJC Caravane, à Servon-sur-Vilaine.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<b>Tu as 40 ans, la peinture est venue tard...</b><br />
<br />
Il y a une dizaine d'années, même si j'ai toujours eu ça en moi.<br />
J'aime raconter cette anecdote ; elle donne un caractère romantique à mes débuts. J'étais à la maison avec ma fiancée de l'époque. Sur le mur était accrochée une toile de décoration, comme celle que l'on trouve à Ikéa. J'ai voulu me l'approprier. J'ai pris le rouge à lèvres de ma fiancée et j'ai barbouillé le tableau.<br />
Quand mes amis l'ont vu, ils ont dit : "Ce n'est pas de toi ça ?" On préférait me voir comme un rustre que comme un peintre. J'ai sans doute voulu prouver le contraire.<br />
<br />
<b>As tu suivi une formation artistique ?</b><br />
<br />
J'ai un doctorat d'"autodidactie" et huit ans d'autisme derrière moi (Rire). Sérieusement, je n'ai même pas le BEPC (Brevet des collèges, NDLR). La technique, la matière, les pigments, je les teste avec les yeux et les mains. Ça vient en faisant ; je n'ai pas peur de me tromper.<br />
J'aime m'aventurer sur les chemins parallèles. Je préfère le couteau et la truelle au traditionnel pinceau. À la place de la toile, je peins sur des supports que j'ai récupérés : bois, tôle, carton, etc.<br />
<b><br /></b>
<b>Tu te qualifies d'ailleurs de peintre instinctif...</b><br />
<br />
Neuf fois sur dix je ne sais pas où je vais. Je peins comme ça vient, rapidement, et je ne reviens jamais dessus. De même pour le nom du tableau, je me donne dix secondes pour le trouver.<br />
La peinture m'empêche de "cérébraliser". Sinon, je cogite sans arrêt. C'est la seule chose pour laquelle je fais des concessions, comme passer des heures à ciseler des arabesques.<br />
<br />
<b>Tu parles de violence que tu mets dans ta toile...</b><br />
<br />
Pour moi, peindre c'est du sport. Je me défoule, je transpire. : un coup d'agrafe à gauche, un coup de marteau en bas, des coups de couteau pour appliquer la peinture. Mais, comme j'aime dire, ce sont des gestes violents adoucis par la couleurs. Je suis sensible à l'harmonie des couleurs.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP6baK82EmdWq3wbZXU_Tw8x_uwr9M42MKv7uRO9xoEwn-uesic0nzldpAjV25kMFyDnlp9XIOep2rGAPzvlSZUJ-0WQk7oiNjpJ0KCpt8c-DiTU8SCkkRGmWjZZWiFJ1Pm2uHnmCzbdvG/s1600/1546458_873287339357688_5525676172441874691_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP6baK82EmdWq3wbZXU_Tw8x_uwr9M42MKv7uRO9xoEwn-uesic0nzldpAjV25kMFyDnlp9XIOep2rGAPzvlSZUJ-0WQk7oiNjpJ0KCpt8c-DiTU8SCkkRGmWjZZWiFJ1Pm2uHnmCzbdvG/s1600/1546458_873287339357688_5525676172441874691_n.jpg" height="320" width="271" /></a></div>
<br />
<b><br /></b>
<b>Le style est plutôt abstrait ?</b><br />
<br />
Je dirais plutôt figuro-abstrait. Les peintures représentent quelque chose mais libre à chacun d'interpréter ce qu'il veut. Je ne cherche pas à reproduire la réalité, je laisse cette mission au photographe.<br />
<b><br /></b>
<b>Des projets ?</b><br />
<br />
En décembre, j'enchaîne les marchés de Noël. Sinon, je rêve d'aller vivre à la campagne. Pouvoir, dans une grange, installer un atelier ouvert au public, à côté duquel il y aurait un showroom (lieu d'exposition et de vente, NDLR).<br />
<br />
<br />
<b>Site internet : </b>borbes.wix.com<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-39483443142299831322014-11-16T04:45:00.002-08:002015-08-31T00:36:37.444-07:00À Rennes, le quiz de culture générale enivre les bars. J'ai testé<div style="text-align: justify;">
Trois bars ne s'y sont pas trompés. En programmant un quiz de culture générale un soir par semaine, ils s'assurent à chaque fois un succès. Le pionnier, c'est le Synthi (rue de Châteaudun) avec près de 300 éditions. Son quiz du lundi soir, connu pour être le plus pointu, a ses fidèles depuis le début. Également le lundi, celui du Gazoline (rue Nantaise), que l'on dit le plus rock'n roll, rameute surtout ceux qui veulent se cultiver sans se prendre la tête. Enfin, celui de l'Heure du jeu (boulevard Magenta) est tellement prisé qu'il faut réserver sa place .</div>
<div style="text-align: justify;">
Pourquoi tant de succès ? J'ai passé une soirée à l'Heure du jeu. Le quiz a lieu tous les mardis.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Verdict : On n'y va pas pour se taper une barre, mais les conditions sont telles qu'il est difficile de ne pas se prendre au jeu. Le temps que les méninges chauffent, on oublie son quotidien.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcDT_puAEuX9deWpsB0ag6XSYvMTZIwwt1wxTu4ZmJTc_4EwU4102UA4LWaRBzPr4v4VWsLKuatyuXlryj-hG-ESDYt-RnxCuJl4cZfY4v1fFxR9PfE8Q2aRbkGsR8eGKQS03PkJXJwVzl/s1600/2014-10-28+21.26.43.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="261" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcDT_puAEuX9deWpsB0ag6XSYvMTZIwwt1wxTu4ZmJTc_4EwU4102UA4LWaRBzPr4v4VWsLKuatyuXlryj-hG-ESDYt-RnxCuJl4cZfY4v1fFxR9PfE8Q2aRbkGsR8eGKQS03PkJXJwVzl/s1600/2014-10-28+21.26.43.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Boire un verre en se cultivant n'est pas une aberration.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Organisation au cordeau</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Le quiz de l'Heure du jeu, considéré comme le mieux orchestré, n'a pas volé sa réputation. Anthony, 28 ans, opérateur de commande au <span class="st">Marché d'intérêt régional (Mir)</span>, est accro. Il vient chaque semaine depuis 2012, année de naissance du quiz. <i>"J'en ai essayé d'autres, mais je les trouve moins bien cadrés".</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV7t2Wmx5bk_Er04LcWLUow1Jz3G8bby-CFqHaaNbi5rT0hl8tKIUdYmWRUJBghatfVbJrTAePyXxHzuDj2bK4WEVCTDZ5K-EyA4TqUzL-PriF3Al93shYelOZnWJjc0CkHXlPAESl17cK/s1600/403993_352353261518617_1782222364_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV7t2Wmx5bk_Er04LcWLUow1Jz3G8bby-CFqHaaNbi5rT0hl8tKIUdYmWRUJBghatfVbJrTAePyXxHzuDj2bK4WEVCTDZ5K-EyA4TqUzL-PriF3Al93shYelOZnWJjc0CkHXlPAESl17cK/s1600/403993_352353261518617_1782222364_n.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'heure du jeu est plein tous les mardis.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Le lieu s'y prête : pas ultra chaleureux mais pratique. L'Heure du jeu, qui recèle 650 jeux de société, est pensé comme une ludothèque : table rectangle pour jouer en groupe, décor sobre et pas de musique les soirs de quiz.</div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-style: italic;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Le jeu commence à 20h30 tapante, une fois les équipes formées. Elles doivent comporter trois à quatre personnes. Avec mes trois acolytes, nous jouerons sous la bannière <i>Quartet news</i>. À côté, Francine, 60 ans, retraitée cadre de la fonction publique, s'est jointe à un groupe qu'elle ne connaissait pas. <i>"Je viens aussi pour rencontrer des gens", </i>confie-t-elle<i>.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le bar est plein. A vue d'oeil, il doit y avoir une soixantaine de personnes, d'une moyenne d'âge de 35 ans.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgtqzUP6i3Pq_o0BmLfszEnx1tk1w7AiqepqDcSFj6t8QuExUcv4VglDeqqPochpLuaDO_fz1WrtJNMQNL2Cv9pnP1HzQN5OXg9Dk0Ao8tmLWfOsvFlIC18m0iM9KGrZjE2uV1OTuwpcdh/s1600/2014-10-28+20.33.16.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgtqzUP6i3Pq_o0BmLfszEnx1tk1w7AiqepqDcSFj6t8QuExUcv4VglDeqqPochpLuaDO_fz1WrtJNMQNL2Cv9pnP1HzQN5OXg9Dk0Ao8tmLWfOsvFlIC18m0iM9KGrZjE2uV1OTuwpcdh/s1600/2014-10-28+20.33.16.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La feuille de réponse, aussi bien goupillée qu'une copie d'examen.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'animateur, Tony Champclos, file une fiche aussi bien goupillée qu'une copie d'examen, sur laquelle on pourra inscrire nos réponses.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est parti pour deux manches de quinze questions, entrecoupées d'une pause d'un quart d'heure. L'ambiance est quasi celle d'un jeu télévisé. Au micro, l'animateur répète deux fois les questions. Les temps de réponse sont chronométrés. Presque pas de bruit dans l'assistance, juste les chuchotements des participants qui se concertent. Les portables, considérés comme vecteur de tricherie, sont interdits.</div>
<div style="text-align: justify;">
À la fin, Tony Champclos récupère les copies. Celle de mon équipe sera corrigée par des concurrents. Une fois les points attribués, l'animateur établit un classement. Le groupe gagnant repart avec une tournée gratuite.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><i>Fort Boyard </i>et blague Carambar</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Le questionnaire est réalisé pour que chacun puisse répondre à au moins une question, </i>rapporte l'animateur. <i>Il balaye une kyrielle de disciplines : académiques - histoire, géo, math, orthographe, - ou non - gastronomie, publicité, traduction, automobile."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>" Le quiz s'équilibre bien entre questions casse-tête et questions faciles", </i>témoigne Alain, 39 ans, ingénieur en informatique et participant régulier.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai laissé le soin à mes trois coéquipiers de résoudre le problème du "Compte est bon" - comme dans <i>Les Chiffres et les lettres</i>, cinq chiffres sont donnés, ainsi qu'un résultat, il faut trouver les opérations pour arriver à celui-ci. Pareil pour reconnaître les morceaux diffusés lors de l'épreuve blind test. Ma culture musicale n'a pas été réinitialisée depuis quelques années.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkNYgF1mit-aeWYdDtlnla0FWCnDbW7LVAFnQQ55NtI_QYCMbwxIbfc_rvw82h7YNSXo_jAinsmM4mdOyUVxQtr87hUbYSjsRSxZm8U1rhS6vbm65EWh_HTIIUietwMFBAIt2vtevrT9Zh/s1600/2014-10-28+20.33.48.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkNYgF1mit-aeWYdDtlnla0FWCnDbW7LVAFnQQ55NtI_QYCMbwxIbfc_rvw82h7YNSXo_jAinsmM4mdOyUVxQtr87hUbYSjsRSxZm8U1rhS6vbm65EWh_HTIIUietwMFBAIt2vtevrT9Zh/s1600/2014-10-28+20.33.48.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Grande concentration nécessaire...<br />
<br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Certaines questions nous ont laissés KO : <b>Quelle est la particularité de la commune de Rochefourchat ?</b> <span style="font-size: x-small;">Elle ne compte qu'un seul habitant</span>. <b>Quel bois mi-dur, issu du Nord asiatique, est aussi appelé bois de fer ?</b> <span style="font-size: x-small;">Le teck</span></div>
<div style="text-align: justify;">
D'autres nous ont paru facile : <b>Quel artiste français, musicien, pianiste, chanteur, compositeur et arrangeur est mort en août 1992 ?</b> <span style="font-size: x-small;">Michel Berger. </span><b>Quel physicien et astronome a été réhabilité, par le Vatican, le 31 octobre 1992, 359 ans après son procès ? </b><span style="font-size: x-small;">Galilée.</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
De façon originale, une grande partie des questions se réfère aux jeux de société présents dans le bar. <i>Sky my husband : </i><b>Retrouver l'expression anglaise originale à partir de sa traduction française, soldat arc-en-ciel.</b> <span style="font-size: x-small;">Rainbow warrior</span>.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Honolulu </i>: <b>Classer les villes suivantes, selon leur position géographique, de la plus à l'ouest à la plus à l'est : Washington, San Salvador, Georgetown.</b> <span style="font-size: x-small;">Georgetown, Washington, San Salvador.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
L'animateur s'inspire aussi des jeux télévisés. <i> Fort Boyard et </i>"l'Énigme du père Fouras" : <b>Elle commence la nuit, disparaît le jour, et on l'aperçoit deux fois dans l'année. </b><span style="font-size: x-small;">La lettre "n". </span></div>
<div style="text-align: justify;">
Il ose même la blague Carambar : <b>Quelle la femelle du condors ? </b><span style="font-size: x-small;">La chambre parce que c'est là-qu'on-dort.</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
On a perdu, mon cerveau est hors-service, les neurones sont en sueur, mais je rentre avec le sentiment d'avoir passer un bon moment. Je reviendrai.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Quiz à l'Heure du jeu,</b> à 20h30, 11, boulevard Magenta, Rennes. Accès gratuit à partir de 4 € de consommation par personne. Réservation conseillée au 02 99 31 43 48.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-74537589684586115072014-11-02T04:38:00.000-08:002014-12-11T04:05:21.096-08:00Jazz vocal. "Inviter chaque mercredi un chanteur différent"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijvtmYBGHy1sR6nCW0z1rpAtSPc1iXSlSw-NPIVzv2heFkbnojUjMDjXLRi-TP5z0xYym2et2Nrg6-2EDEYtrAebynW-kZiRRA3P9SXvQnknXvnESvq8yvZO-JVx9LohMKAHBYSIjt139x/s1600/1456093_1391392554436444_2113421736_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijvtmYBGHy1sR6nCW0z1rpAtSPc1iXSlSw-NPIVzv2heFkbnojUjMDjXLRi-TP5z0xYym2et2Nrg6-2EDEYtrAebynW-kZiRRA3P9SXvQnknXvnESvq8yvZO-JVx9LohMKAHBYSIjt139x/s1600/1456093_1391392554436444_2113421736_n.jpg" height="320" width="228" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
Après quelques mois de vacances, la Vocal jam session fait sa rentrée mercredi 5 novembre, à La Cave de L'opéra, bistrot situé en contrebas de la place de la Mairie.<br />
Entretien avec Guillaume Casini, organisateur et créateur de la Jam, mais aussi pianiste et musicien professionnel.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOSvmV1aCkuGyH7nHetssMoWBuF3w4WIobLOFVilrDN3i1Xz4q-G4Gg5jN9GpP16jew0lll-13WUg80mRG5tfachC1UFdXH__Ti5rI0z4XHBOSpzxNtxhlx499zgpm0XDz4Y1-T02-m_Mj/s1600/10743396_10203907445740917_1257696383_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOSvmV1aCkuGyH7nHetssMoWBuF3w4WIobLOFVilrDN3i1Xz4q-G4Gg5jN9GpP16jew0lll-13WUg80mRG5tfachC1UFdXH__Ti5rI0z4XHBOSpzxNtxhlx499zgpm0XDz4Y1-T02-m_Mj/s1600/10743396_10203907445740917_1257696383_n.jpg" height="212" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Guillaume Casini (Crédit : Jean-Michel Auclair)</td></tr>
</tbody></table>
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<b>Comment s'organise la Vocal jam session ?</b><br />
<strong><br /></strong>
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Chaque semaine, j'utilise mon réseau pour inviter un chanteur différent. Le plus souvent, c'est moi qui l'accompagne au piano, avec au moins deux autres instruments : contrebasse et batterie.<br />
Les musiciens viennent en majorité de la région. Ils sont professionnels ou amateurs, le but étant d'ouvrir la jam à un grand nombre d'artistes.<br />
La première partie de soirée est consacrée à l'invité. Nous interprétons six ou sept morceaux de son choix. Ensuite, quiconque du public a envie de jouer ou chanter est le bienvenu sur scène.<br />
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<b>Priorité est donnée au jazz ?</b><br />
<b><br /></b>
Pas seulement, nous élargissons le répertoire à toutes les musiques d'influence afro-américaine : soul, funk, gospel, blues, etc. Certains vocalistes, comme Marlon Soufflet ou Marion Rouxin, proposent aussi de la chanson française connexe au jazz, comme Nougaro ou Gainsbourg.<br />
On peut même interpréter du Beyoncé si on nous le propose, à nous, instrumentistes, de lui apporter ensuite un arrangement jazzy. <br />
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<b>Jam, cela signifie impro...</b><br />
<strong><br /></strong>
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Oui, les musiciens improvisent un accompagnement au chant, mais il n'y a pas de solo de 20 minutes, comme c'est le cas dans la plupart des bœufs de jazz. Les morceaux restent courts. On peut ainsi en jouer plus et on ne lasse pas le public.<br />
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<b>Qui seront les prochains invités ?</b><br />
<strong><br /></strong>
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Beaucoup de chanteurs rennais, mais pas que. On profitera, comme la saison dernière, que certains artistes de Paris, Nantes ou d'ailleurs se produisent dans le coin pour les inviter. Le 9 avril dernier, on a même réussi à faire venir Marvin Parks, célèbre voix américaine du jazz.<br />
Concernant la programmation à venir, le 5 novembre, nous recevrons Lys Cogui, qui chante par ailleurs dans plusieurs groupes rennais de blues soul ; le 12, Marlon Soufflet ; le 19, Nathalie Herczog ; le 26, Marion Thomas ; le 3 décembre, Stellis Groseil ; le 10, Julien Quarm.<br />
Les musiciens invités sont annoncés chaque semaine sur <a href="https://www.facebook.com/johny.nevada.7?fref=ts">Facebook</a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVvH5PSIpgdWvyR7xV8NywJuOa9vmvxlXoI4FXGPO8EpV-HU1P53sEu3Eh_DMQlipsLHaCmEtDFI3GtQ8q9wajxxR_NHsxk_srDivkH5Uez8Mylbw7HR1bAuBZXz_eXUiz_OuFU5qw_NXM/s1600/300x300.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVvH5PSIpgdWvyR7xV8NywJuOa9vmvxlXoI4FXGPO8EpV-HU1P53sEu3Eh_DMQlipsLHaCmEtDFI3GtQ8q9wajxxR_NHsxk_srDivkH5Uez8Mylbw7HR1bAuBZXz_eXUiz_OuFU5qw_NXM/s1600/300x300.jpg" height="200" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Lys Cogui (DR)</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<b>Il y a toujours du monde à vos soirées...</b><br />
<strong><br /></strong>
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Sans doute parce qu'on a comblé un manque. Quand on a commencé, il y'a environ cinq ans, Rennes comptait pas mal de bœufs instrumentaux. Mais ça tournait toujours autour du même répertoire et, surtout, la voix était quasi absente. Avec la chanteuse Aïda Diène, on a décidé alors de créer une jam vocale. On a démarré au Café des bricoles. L'aventure a duré près de trois ans, avec beaucoup de succès. On s'est produit ensuite à la Mie mobile, au Pink, au Luluberlue.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi65lO_8aYjN-Bo_EGYH4syMLoLEf7VYxWVpBOiHOgKS7WyxobYRpme3P-g1vKxQ_BwIeRs4Q37wtlxsa0Uo0X7msOsHcZS485EYh6M649m6iNTjI-ihn62yK3M4bgZRIBRpL0si9FTCwp1/s1600/marion-thomas.png" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi65lO_8aYjN-Bo_EGYH4syMLoLEf7VYxWVpBOiHOgKS7WyxobYRpme3P-g1vKxQ_BwIeRs4Q37wtlxsa0Uo0X7msOsHcZS485EYh6M649m6iNTjI-ihn62yK3M4bgZRIBRpL0si9FTCwp1/s1600/marion-thomas.png" height="213" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marion Thomas</td></tr>
</tbody></table>
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<b>Pourquoi avoir tant bougé ?</b><br />
<b><br /></b>
A Rennes, c'est de plus en plus dur de trouver un bar qui accepte de donner des concerts, qui plus est chaque semaine. La loi anti-bruit s'est durcie. Il suffit d'un riverain qui se plaigne pour que le bar soit sanctionné. On peut le constater à regret, la programmation de concerts, dans les bistrots, a largement diminué.<br />
Ensuite, et c'est pas toujours facile, il faut trouver un patron de bar qui accepte de nous payer correctement.<br />
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<b>Les conditions sont réunies à La Cave de l'Opéra ?</b><br />
<b><br /></b>
Oui, le patron est réglo et le lieu, agencé comme une grande cave, possède des murs suffisamment épais pour protéger du bruit. Cela fait maintenant deux ans qu'on y joue, on espère que cela va durer.<br />
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<b>Vocal jam session. </b>Tous les mercredis, à partir de 21 h, à la Cave de l'Opéra. Entrée libre.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOKwGgOqo2fwZK6vD91W8xttUSxMLguept2rtu8SRpazeNkvMdoNLdf3DwySJ9vRO0TwEfC1DQfXCPQGQD3hEGKKKclzkJc4FMLZPfytjlhu_kyiisJpf_E1PLhnx-1rGFPRNqM7E_D1jn/s1600/1458538_1391437537765279_1783152297_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOKwGgOqo2fwZK6vD91W8xttUSxMLguept2rtu8SRpazeNkvMdoNLdf3DwySJ9vRO0TwEfC1DQfXCPQGQD3hEGKKKclzkJc4FMLZPfytjlhu_kyiisJpf_E1PLhnx-1rGFPRNqM7E_D1jn/s1600/1458538_1391437537765279_1783152297_n.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-42942422357126524042014-10-28T05:16:00.002-07:002015-08-31T01:19:55.586-07:00À Rennes, cinq astuces pour aller au ciné sans se ruiner<i>"Je ne vais plus au ciné, c'est trop cher"</i>. Cette phrase, je l'entends souvent. C'est compréhensible. Aujourd'hui, une place plein tarif au Gaumont s'élève à 10,10 € ; au Cinéville, à 8,50 €. Même à l'Arvor et au ciné TNB, petits cinémas (en taille) classés art et essai, il faut quand même débourser respectivement 8,20€ et 8 €. Ça fait mal.<br />
Mais l'argument ne tient plus quand on fouine un peu. Rennes recèle une kyrielle de bons plans pour se faire une toile à pas cher. <br />
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<div style="text-align: center;">
<b>5 € les six mois de cinoche</b></div>
<br />
Cette excellente affaire est proposée par l'association Cinémaniacs, le ciné-club de l'université Rennes 1. Seule condition pour en profiter : adhérer à l'association, 5 € le semestre . <i>" A l'heure où les multiplexes envahissent le paysage, il s'agit de rendre accessible le cinéma d'auteur"</i>, argue l'asso.<br />
<br />
Tous les mardis, à 20 h 30, a lieu une projection, en 35 mm, en version originale, au Diapason. La salle culture du campus de Beaulieu peut accueillir jusqu'à 500 personnes.<br />
<br />
La programmation est variée mais exigeante. Et ne concerne que les films sortis du circuit commercial, c'est-à-dire qui ne passent plus en salles depuis au moins un an.<br />
D'ici décembre, on pourra voir :<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY4F42cE9hkB4kD2Kb9tq4Sv86Dml61GEcz5bOXIgBfA0q-ym67sKdJEdw1olMwf5eefaJ-jVxuWbBLCGGii_AMIosxv6OeXY-vjXEmEkNiJTf5Pih7BmLOuzM86-e6U1k3MzIjKQz4jn3/s1600/affiche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY4F42cE9hkB4kD2Kb9tq4Sv86Dml61GEcz5bOXIgBfA0q-ym67sKdJEdw1olMwf5eefaJ-jVxuWbBLCGGii_AMIosxv6OeXY-vjXEmEkNiJTf5Pih7BmLOuzM86-e6U1k3MzIjKQz4jn3/s1600/affiche.jpg" width="282" /></a></div>
<br />
Renseignements : <a href="http://www.cinemaniacs.fr/">www.cinemaniacs.fr</a><br />
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<div style="text-align: center;">
<b>20 € pour 48 séances</b></div>
<br />
Profitez de ce bon plan au ciné Tambour. Payez 20 € par an (48 séances) ou 5 € par demi-semestre (12 séances).<br />
La salle, d'une capacité de 254 places, est hébergée par l'université Rennes 2, sur le campus de Villejean.<br />
<br />
Chaque mercredi soir, deux séances sont programmées à 18 h et 20 h 30. Les films sont précédemment présentés par un enseignant, un étudiant ou intervenant extérieur. Il arrive aussi que des réalisateurs ou acteurs viennent rencontrer le public après les projections.<br />
<br />
La saison, bâtie par les enseignants en cinéma, l'association Scèn'art et le service culturel de l'université, compte près de 50 films : fictions ou documentaires, courts ou longs-métrages, contemporains ou classiques.<br />
A chaque soirée, sa thématique. Laquelle tourne autour d'un pays, un réalisateur, une époque, un genre, etc.<br />
Par exemple, d'ici décembre : le 5 novembre, soirée "Documentaires d'hier et d'aujourd'hui", avec <u>Pour la suite du monde</u>, à 18 h et <u>Quand je serai dictateur</u>, à 20 h 30 ; le 19 novembre, soirée "Expérimental", avec une projection-conférence de neuf cinéastes contemporains, à 18 h et, à 20 h 30, <u>Le Samouraï</u>, de J-P Melville ; le 10 décembre, soirée "Comédies", avec <u>Le Soupirant</u>, de P. Étaix, à 18 h et, à 20 h 30, <u>The shop around the corner</u>, de E. Lubitsch.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixeKYL6BrsZgjGM3StQ6U-kXQymlR2RXCGQcaPpO6sgAMHG1n0lPzUQKGEaOVEtDQRAEYwP5wgf8rOubx-lWPjmCBalW2nvZhH58tRjCkJ8jJQF7d9mSrGKaur9c0ch0PdxE8k44DNzMBX/s1600/19602777.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixeKYL6BrsZgjGM3StQ6U-kXQymlR2RXCGQcaPpO6sgAMHG1n0lPzUQKGEaOVEtDQRAEYwP5wgf8rOubx-lWPjmCBalW2nvZhH58tRjCkJ8jJQF7d9mSrGKaur9c0ch0PdxE8k44DNzMBX/s1600/19602777.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Soupirant, de Pierre Étaix</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
Renseignements et programmation : <a href="http://www.univ-rennes2.fr/service-culturel/cinema#tarifs">www.univ-rennes2.fr</a><br />
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<div style="text-align: center;">
<b>Projections gratuites</b></div>
<br />
L'association Comptoir du doc offre l'occasion, comme son nom l'indique, de voir ou revoir un documentaire. La plupart des séances sont gratuites.<br />
Elles prennent place aux Champs Libres (une fois par mois), dans les bars et salles de quartier de Rennes et ses alentours.<br />
A venir : le 4 novembre, courts métrages, au bar le Mod Koz, à Rennes ; le 5 novembre, <u>Examen d'état</u>, au centre culturel d'Iffendic ; le 8 novembre, <u>L'Harmonie</u>, à la médiathèque de Pacé, etc.<br />
<br />
Renseignements : <a href="http://www.comptoirdudoc.fr/">www.comptoirdudoc.fr</a><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj25CRAqbh2gDaO7DUKTGYSBGLc6bIMH7kmzSXdLee_4WkQU23Z9bOIWPOJSqfLg4WfVy2SzvCNAPP6XRNDD0PuTWMn81MDlkn32FqlcBIAGHDQkuGpzx0oWNBLIZRFir9Zurr8Oqdf3Mfl/s1600/1026194_353839391426022_347927245_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj25CRAqbh2gDaO7DUKTGYSBGLc6bIMH7kmzSXdLee_4WkQU23Z9bOIWPOJSqfLg4WfVy2SzvCNAPP6XRNDD0PuTWMn81MDlkn32FqlcBIAGHDQkuGpzx0oWNBLIZRFir9Zurr8Oqdf3Mfl/s1600/1026194_353839391426022_347927245_o.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Comptoir du doc aux Champs Libres (Archive)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Chaque dimanche, le musée de Bretagne, implanté dans les Champs Libres (équipement multi-culturel rennais), projette un documentaire produit dans la région, suivi d'un débat avec le réalisateur.<br />
Les films parcourent le monde pour raconter un parcours extraordinaire, dénicher une histoire insolite ou encore dévoiler une faille de notre société.<br />
Exemples ? Le 16 novembre, <u>Solovski, la bibliothèque disparue</u> : qu'est devenue la bibliothèque du goulag des îles Solovski ? L'écrivain Olivier Rolin a enquêté. Le 14 décembre, <u>Jasmine</u> utilise des personnages animés pour raconter une histoire du passé : celle d'un amour entre le réalisateur et une jeune Iranienne.<br />
Gratuit. Réservation fortement conseillée au 02 23 40 66 00.<br />
<br />
Renseignements : <a href="http://www.musee-bretagne.fr/">www.musee-bretagne.fr</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>La fidélité récompensée</b></div>
<br />
Dans tous les cinémas rennais, il est possible de profiter de tarifs avantageux. Notamment grâce au programme de fidélités.<br />
Au ciné TNB, la carte de cinq places coûte 27 €.<br />
À l'Arvor, c'est 29,5 € le carnet de cinq tickets ; 53 €, le carnet de dix.<br />
Au Gaumont, la carte Pass donne un accès illimité aux séances pour 21,90 € par mois.<br />
Au Cinéville, la carte Ciné-Liberté, pour 16 € par an, donne droit à un tarif réduit pour tous les films.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Moins cher le matin</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
Au Gaumont, la place est à 6,90 € avant midi. </div>
<div style="text-align: left;">
Au Cinéville, c'est 4,80 € le matin et le jeudi toute la journée. </div>
<div style="text-align: left;">
Au ciné TNB, le droit d'entrée s'élève à 6,50 € le mercredi. </div>
<div style="text-align: left;">
À l'Arvor, la séance de 11 h coûte 4,60 €.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
On évoquera aussi rapidement les tarifs réduits, dans toutes les salles, réservés aux moins de 14 ans (4 €), étudiants, seniors et demandeurs d'emploi. </div>
<div style="text-align: left;">
Enfin, les détenteurs de la carte Sortir ! ne payent que 4 € la séance à l'Arvor et au ciné TNB.<br />
<br />
Renseignements : <a href="http://www.cinemasgaumontpathe.com/cinemas/cinema-gaumont-rennes/">Gaumont Rennes</a> ; <a href="http://www.cinema-arvor.fr/">l'Arvor</a> ; <a href="http://www.t-n-b.fr/fr/cine-tnb/a-l-affiche.php">ciné TNB</a> ; <a href="http://rennes.cineville.fr/_cotecine/programmes.php?salle=rennes">Cinéville</a> Rennes</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-52627673909892970902014-10-22T05:05:00.000-07:002014-12-11T04:20:41.497-08:00Rapide florilège des derniers films à voir ou pas.<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">Pride </span></b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7YYJHEQHKEj469_o1AeBv08QVWw02MZNu_3uYrW7ZJI5gkP4_QvloRniIRtlHWY9rXHPKO8n9yn2zq_0Pd21mdzx6cG93zew8Upw4j4-MWR9oojPWZ748xZpNuRoTFHkuaeq7EiJP0ntH/s1600/129478.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7YYJHEQHKEj469_o1AeBv08QVWw02MZNu_3uYrW7ZJI5gkP4_QvloRniIRtlHWY9rXHPKO8n9yn2zq_0Pd21mdzx6cG93zew8Upw4j4-MWR9oojPWZ748xZpNuRoTFHkuaeq7EiJP0ntH/s1600/129478.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b>
<b>Synopsis : </b>Eté 84, alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, les mineurs votent la grèvent. Un groupe d'activistes gay et lesbien décident de les soutenir financièrement. Mais le milieu minier, encore très conservateur, a du mal a envisager ce genre d'entraide.<br />
<br />
Euphorisant ! Si vous êtes déprimés, jetez-le Prozac et courrez-voir ce film. Une thématique sociale à la Ken Loach, mais un Ken Loach qui aurait pris de la coke. Superbe bande-son, c'est drôle, dynamique, avec des élans d'émotions. J'avoue, j'ai pleuré. Les cérébraux diront que c'est too much.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">Mommy</span></b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtxI1UpO5yJcIZH5VUXuF0pOE6hZNYUOAL2kh7bjmvke0oQkt0l61u1NbMCjB1cE8FvJMEODTAKDfR4kqeNWeel9ugSHCttY1xOH8SOJGVEwbexkUucr_IgSxyCeyX221_Dm5OCzBk2hlt/s1600/163539.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtxI1UpO5yJcIZH5VUXuF0pOE6hZNYUOAL2kh7bjmvke0oQkt0l61u1NbMCjB1cE8FvJMEODTAKDfR4kqeNWeel9ugSHCttY1xOH8SOJGVEwbexkUucr_IgSxyCeyX221_Dm5OCzBk2hlt/s1600/163539.jpg" height="212" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<b>Synopsis : </b>Une femme doit élever seule son fils, un adolescent diagnostiqué hyperactif. Bien que soudé par l'amour, le duo souffre des accès de violence qui émanent du fils. L'aide de l'énigmatique voisine insufflera un nouvel espoir.<br />
<br />
Malgré quelques longueurs, l'ingénieux Xavier Dolan ne déçoit pas. Le soir où je suis allée le voir, mes voisins de rangée ont tous versé leur larme, mais pas au même moment.<br />
Difficile de ne pas être touché par le sujet : une tragique histoire d'amour entre une mère et son fils. Il y a notamment une scène vers la fin, qui, parce qu'elle est inconcevable, retourne les entrailles.<br />
Il y a aussi tous ces moments où rien que la musique, la force des relations, la joie qui se dégage, titillent nos émotions.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Gone Girl</b> </span></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgknSV066Na4tlgiAZ_4V4akgogCQCmI8OM8WbwSEC0gQbJ2lNBEkCsVeyj5AdjD7ZEDpl7pXO8-AREWRYmVTUWaOt4L58fG_yV5H8Q7jUwlibDiihtRQawAY-dX9I9fWg37z5HynOos48-/s1600/031900.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgknSV066Na4tlgiAZ_4V4akgogCQCmI8OM8WbwSEC0gQbJ2lNBEkCsVeyj5AdjD7ZEDpl7pXO8-AREWRYmVTUWaOt4L58fG_yV5H8Q7jUwlibDiihtRQawAY-dX9I9fWg37z5HynOos48-/s1600/031900.jpg" height="212" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<b>Synopsis :</b> A l'occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Mais ses mensonges et son étrange comportement amènent tout le monde à s'interroger : a-t-il tué sa femme ? Le couple était-il si parfait qu'il le laissait paraître ?<br />
<br />
David Fincher livre une oeuvre délicieusement machiavélique, extrêmement bien construite. Il critique, avec noirceur et violence, le mariage. L'hypermédiatisation en prend aussi pour son grade, avec humour et ironie.<br />
Les 2 h 30 passent vite. L'intrigue enchaîne les surprises, et nous plonge toujours plus loin dans la cruauté.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">Samba</span></b> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQeWqQe9A-6UKKbcQIpd4My96yGxymNXm1N-fmbSdFF-uvePk3FeD6IFqSSgRq2qoqIKp8njJSMeqL6xyoNQIS4K-7FhqPbvpD5mIlym6lriFZ7WVAqa34dFOILgCujT6DSOfvwFvHagRH/s1600/236375.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQeWqQe9A-6UKKbcQIpd4My96yGxymNXm1N-fmbSdFF-uvePk3FeD6IFqSSgRq2qoqIKp8njJSMeqL6xyoNQIS4K-7FhqPbvpD5mIlym6lriFZ7WVAqa34dFOILgCujT6DSOfvwFvHagRH/s1600/236375.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<b>Synopsis :</b> Samba, Sénégalais en France depuis 10 ans, essaye par tous les moyens d'obtenir des papiers ; Alice est cadre supérieur, épuisée par la dépression. Leur destin vont se croiser au sein d'une association d'aide aux immigrés.<br />
<br />
<br />
Après avoir lu la critique de Télérama, "le film manque de rythme", j'y suis allée avec tant de réserve, que je ne le jugerais pas si mauvais.<br />
Attention, ce n'est pas le film de l'année, loin de là. À aucun moment je n'ai été touchée. Alors que Charlotte Gainsbourg, bien qu'excellente techniquement, reste un glaçon, Izia Higelin en fait trop. Quant aux réalisateurs d'Intouchable, Toledano et Nakache, ils ne parviennent pas à transposer le difficile quotidien des immigrés.<br />
Ce qui sauve largement le film, c'est l'attachant duo Omar Sy - Tahar Rahim : invariablement poilant.<br />
<br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-6501988146194617852014-10-15T06:26:00.002-07:002014-12-11T04:31:44.487-08:00Rentrée littéraire. Un Monde flamboyant mais décevantJ'ai adoré les autres bouquins de Siri Hustvedt ( <i>Un été sans les hommes</i>, <i>Tout ce que j'aimais</i>). Mais le dernier, <i>Un Monde flamboyant</i>, m'a grandement déçue.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFi9_luRa3zZ4L_hlgogc_u7-Tbfhg_93v31srVCgbF72fCNSt_0uMNY6aTO79hWhNVDzb0QpSHEiPktwF14XzeZiLx_Mn5ZHlM5RZQLLH3jM_UmmV-Oz8pXdIpZuOGaSDjs_f-h_AFSCa/s1600/couv+unmondeflamboyant.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFi9_luRa3zZ4L_hlgogc_u7-Tbfhg_93v31srVCgbF72fCNSt_0uMNY6aTO79hWhNVDzb0QpSHEiPktwF14XzeZiLx_Mn5ZHlM5RZQLLH3jM_UmmV-Oz8pXdIpZuOGaSDjs_f-h_AFSCa/s1600/couv+unmondeflamboyant.jpg" height="320" width="193" /></a></div>
<br />
<br />
Il recèle pourtant tous les ingrédients susceptibles de me séduire. Il parle créativité, psychanalyse et féminisme : Harry, ou Harriet, est une artiste contrariée. Elle reste persuadée que si elle était née munie d'un pénis, sa production aurait plus de succès. Pour le prouver, elle va exposer, laissant croire que ses oeuvres ont été crées par des hommes. Mais le subterfuge va virer au drame psychologique.<br />
<br />
La construction est ingénieuse. A chaque chapitre, le témoignage - sous forme de lettre, interview, article ou autres - d'un personnage qui a vécu de près ou de loin "l'affaire Harry". Ce qui laisse éclore des points de vue très différents pour une même intrigue. Revers de la médaille, cela engendre redondances et longueurs.<br />
<br />
Dans chacun de ses livres, et c'était jusque là très réussi, Siri Husvedt s'évertue a enrichir ses fictions de références intellectuelles. En l'occurrence, pour Un Monde flamboyant, elle s'appuie, entre autres, sur les théories de Freud, Spinoza, Kierkeggard. Des notions solides mais malheureusement trop absconses. Elles perdent le lecteur. Et ce, malgré les annotations en bas de page.<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-1730862455125137092014-10-13T06:43:00.001-07:002014-12-10T02:33:27.809-08:00Street-art à Rennes. Qui a peint les dragons cracheurs ?<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggxNX7Evqgt8KSXZrHXt8WPvRlFxpcU9xphPEoUOAR3JpMEvWzbLV3LPzfRMO6kcZh1IObh0_4DyD0TyK15lg3S7jG1HAriY8giH2Sst66qaWMcAhSGoATja5FdJAwg8yEesesV9lN0Syn/s1600/06-Rennes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggxNX7Evqgt8KSXZrHXt8WPvRlFxpcU9xphPEoUOAR3JpMEvWzbLV3LPzfRMO6kcZh1IObh0_4DyD0TyK15lg3S7jG1HAriY8giH2Sst66qaWMcAhSGoATja5FdJAwg8yEesesV9lN0Syn/s1600/06-Rennes.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors que je déambulais, la tête en l'air, dans le centre-ville rennais, j'ai remarqué plusieurs petits carrés dans lesquels sont peints des dragons. Entortillées, la gueule ouverte, les bestioles colorées semblent cracher sur les murs.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'en ai compté une bonne dizaine, collées sur les façades, en hauteur : rue Saint-Malo, rue Baudrairie, rue d'Estrée, rue Nationale, quai Châteaubriand, rue d'Orléans, quai Lamartine, rue de la Borderie, rue du Champ-Jacquet, etc.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><strong>Divinité américaine</strong></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Qui a lâché ces jolis montres ? J'ai enquêté sur le net.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvD65QNOBIrXOcNIvTamM-2x9h2npfZ6JKqY1pRI3ldHED9hERQ34b4vRzN3PuKNp-aRyquImcFVWJldXFlG4qd0jH4OixTHJA2_8WjurKB9U7eFpjThuBTwhe5CjjgTxszHyryYxDetAs/s1600/IMG_0180.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvD65QNOBIrXOcNIvTamM-2x9h2npfZ6JKqY1pRI3ldHED9hERQ34b4vRzN3PuKNp-aRyquImcFVWJldXFlG4qd0jH4OixTHJA2_8WjurKB9U7eFpjThuBTwhe5CjjgTxszHyryYxDetAs/s1600/IMG_0180.JPG" height="320" width="278" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ces bêtes ne sont en fait pas des dragons mais des <em>Quetzalcóatl</em>, nom donné à une des principales</div>
<div style="text-align: justify;">
divinités précolombiennes : le serpent à plume.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elles sont l'œuvre d'Oré. Ce pseudo cache un artiste originaire de Caen, âgé de 39 ans, très célèbre dans le milieu du street-art. Depuis 25 ans, il peint, tag, graffe, colle sur les murs. Ce sont ses voyages au Mexique qui lui ont inspiré ses <i>Quetzalcóatl</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>Vendus aux enchères</strong></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe3ujocETtQvd4ku9i_K7tEnGwc__ue8Qp0r7xgEV71KNjrG3qFqO7v9EDF9c0YmfWMSndhgOv8IcnFhi4pkrr4AFmzeKt4hRCMAff-Xvj_N6qTtXSijKD8P7baHxnuhz5-USIu720cSGh/s1600/IMG_0193.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe3ujocETtQvd4ku9i_K7tEnGwc__ue8Qp0r7xgEV71KNjrG3qFqO7v9EDF9c0YmfWMSndhgOv8IcnFhi4pkrr4AFmzeKt4hRCMAff-Xvj_N6qTtXSijKD8P7baHxnuhz5-USIu720cSGh/s1600/IMG_0193.JPG" height="239" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans une interview parue en 2011, sur le site Streetlove, il revendiquait avoir collé, depuis 2006, plus de 600 pièces du serpent à plumes. Et ce, aux quatre coins de France : Paris, Angers, Marseille, Pau, Lyon, Toulouse, Strasbourg...L'invasion rampe même jusqu'à l'étranger : Athènes, Hambourg, Bilbao, Vancouver, Mexico, Berlin, etc.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus que de simples apparats muraux, ces carrés de peintures sont considérées comme de précieuses œuvres d'art, très recherchées par les amateurs de street-art - on ne parlera pas de ces indélicats qui les arrachent à la rue, pour les vendre sur E-Bay.</div>
<div style="text-align: justify;">
En effet, les <i>Quetzalcóatl</i> voguent d'expos en festivals, de galeries en vente aux enchères. Le 25 octobre prochain, deux serpents à plumes seront présentés à l'hôtel de ventes de Lisieux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>Source :</strong> <a href="http://www.artore.org/">www.artore.org</a> ; <a href="http://www.streetlove.fr/">www.streetlove.fr</a> ; <a href="http://streetart-montpell.over-blog.net/">streetart-montpell.over-blog.net</a> ; <a href="http://culturebox.francetvinfo.fr/">culturebox.francetvinfo.fr</a> </div>
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-15396501487639205742014-10-08T04:00:00.002-07:002014-12-10T02:33:51.659-08:00Expo à La Criée. Dépôt-vente, galerie d'art ou temple mystique ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Jusqu'au 30 novembre, dans le cadre de la Biennale 2014, la Criée expose les installations de Gareth Moore. J'ai testé. Au départ désorientée, j'ai fini quasi prosternée devant des oeuvres aussi puissantes que les stèles religieuses.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfcCACh60-ETIsNWSxFEQZ6qVUJK96TzafjvqyXoSum_x3aIJa4Ic7cahy9V9Qx4f-O5Gr-Hg3JNcG8ztwO1DA9TLMuZe4sPgEuLvZ5ZAbAG6ZI5op9PjkTqn9RFyqvCQYQMMcveEwk61S/s1600/IMG_0214.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfcCACh60-ETIsNWSxFEQZ6qVUJK96TzafjvqyXoSum_x3aIJa4Ic7cahy9V9Qx4f-O5Gr-Hg3JNcG8ztwO1DA9TLMuZe4sPgEuLvZ5ZAbAG6ZI5op9PjkTqn9RFyqvCQYQMMcveEwk61S/s1600/IMG_0214.jpg" height="366" width="400" /></a></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0px;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0px;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0px;">Alors que je m’apprête à entrer dans La Criée pour voir l’expo <i>Household temple yard</i>, une affiche collée sur la porte me perturbe. Elle m’annonce que le centre d'art héberge une vente d’objets : <i>" toutes tailles et tous styles"</i>, " <i>de - 5 à - 20 % sur les temples abîmés "</i>. </span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
Me serais-je trompée d'endroit ? Non, " l'artiste créé un lieu à la croisée entre galerie d'art et galerie marchande, lieu culturel et lieu cultuel ", m'explique-t-on.</div>
<div style="font-family: Helvetica; min-height: 13px;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"></span><br /></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"> A l’intérieur, le musée ressemble à une mini-brocante. Une trentaine de vieilles choses, appelées " <i>temples "</i>, trônent côte à côte sur de basses étagères : un bloc de granit creusé, une table miniature, un tiroir isolé, une pierre sur laquelle repose des pièces rouillées, une branche d’arbre, etc. </span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"><b>Vénérer les rebuts</b></span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"><b><br /></b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv3CMwFPCie6KfPuFHoahs9n-5XWmG6yc3n1D09I4xY5bJMOgDlqlB6HL54wbf0e6eRCJB7Ld9jMEV9phMJ4p3GlSsnQZuAu_cp8-v3ubXFd_lzL51JYeBzWuFOrfEXWxyphHE8lsscWo6/s1600/Moore_W-05e_BD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv3CMwFPCie6KfPuFHoahs9n-5XWmG6yc3n1D09I4xY5bJMOgDlqlB6HL54wbf0e6eRCJB7Ld9jMEV9phMJ4p3GlSsnQZuAu_cp8-v3ubXFd_lzL51JYeBzWuFOrfEXWxyphHE8lsscWo6/s1600/Moore_W-05e_BD.jpg" height="320" width="219" /></a></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"><b><br /></b></span></div>
<div style="font-family: Helvetica; min-height: 13px;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"></span><br /></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"><i> " Ce sont des objets trouvés par l’artiste au gré de ses voyages "</i>, informe la médiatrice. Habituellement considérés comme des déchets, Gareth Moore s’intéresse à les<i> "réhabiliter."</i></span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;">Je ne peut m’empêcher de penser à l’arte povera. Avec très peu de moyens, Gareth Moore élève des objets du quotidiens à un rang d’art. </span></div>
<div style="font-family: Helvetica; min-height: 13px;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"></span><br /></div>
<span style="font-family: Helvetica;"><span style="letter-spacing: 0px;"> Et même plus, ils les sacralisent. En effet, alors qu’au centre de la pièce s’échappe de l’encens, que le silence règne, </span>l'atmosphère<span style="letter-spacing: 0px;"> m'encourage à me recueillir, à méditer devant ces oeuvres épurées, marquées par le temps, érigées comme des totems.</span></span><br />
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"><b>12 000 € par objets</b></span></div>
<div style="font-family: Helvetica; min-height: 13px;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"></span><br /></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"> L’interprétation s’arrête là, "<i> le créateur refuse de donner quelconque signification à ses installations, </i>prévient la médiatrice<i>. Libre à celui qui les acquière de leur attribuer le sens ou la fonction qu’il souhaite "</i>. </span></div>
<div style="font-family: Helvetica; min-height: 13px;">
<span style="letter-spacing: 0.0px;"></span><br /></div>
<br />
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0px;">Car ces articles sont à vendre. Un catalogue est mis à disposition dans la galerie. Combien ça coûte ? " <i>On ne peut donner de prix précis, mais il faut compter environ 12 000 € par temple "</i>, confie la médiatrice. Je me contenterais de regarder…</span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0px;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0px;"><br /></span></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRHCjyW98y8jtznziaADuwBBk810q8pbPMqGd93fxPbw4lwTmX2fI2zCNabNDYb_oTGC176rIZltohlPHtGMbQtVl96_vGnx-l5C_zbRbjEVF7Fg8VdwlhVdazVuC2H_j9s4-TLLsViBTM/s1600/1_fr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRHCjyW98y8jtznziaADuwBBk810q8pbPMqGd93fxPbw4lwTmX2fI2zCNabNDYb_oTGC176rIZltohlPHtGMbQtVl96_vGnx-l5C_zbRbjEVF7Fg8VdwlhVdazVuC2H_j9s4-TLLsViBTM/s1600/1_fr.jpg" height="164" width="320" /></a><br />
<div style="font-family: Helvetica;">
<span style="letter-spacing: 0px;"><br /></span>
<span style="letter-spacing: 0px;"><b>Jusqu'au 30 novembre, </b>au centre d'art La Criée, place Honoré Commeurec, Rennes. Entrée libre. Site internet : <a href="http://www.criee.org/">www.criee.org</a></span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-65378318883717240462014-09-15T02:24:00.000-07:002014-12-11T04:10:16.798-08:00J'ai testé la visite Odorico par Balades armoricaines.<i>J'ai testé la balade Odorico, menée par un organisme indépendant de l'office du Tourisme : Balades armoricaines. Pendant deux heures, nous avons sillonné les rues du centre-ville de Rennes, appris à reconnaître la mosaïque, parlé d'Histoire, d'art contemporain et... de foot. Verdict : un excellent moment.</i><br />
<i><br /></i>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL2-2o5jFqDvc7Y111yCpL3ddzT7NqBlAu5g-XIN9FwfG6b39ZTMhT3GTA3I0NIJXDf9_3AX5wiM4GMN2eQaRcpyx-CUMiwiCbM2gFB8ewblZVpHbyKSl0EsY8eOtGjHwRYqPbbXL1Xjg6/s1600/Les-mosaiques-de-la-famille-Odorico.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL2-2o5jFqDvc7Y111yCpL3ddzT7NqBlAu5g-XIN9FwfG6b39ZTMhT3GTA3I0NIJXDf9_3AX5wiM4GMN2eQaRcpyx-CUMiwiCbM2gFB8ewblZVpHbyKSl0EsY8eOtGjHwRYqPbbXL1Xjg6/s1600/Les-mosaiques-de-la-famille-Odorico.jpg" height="296" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La piscine Saint-Georges recèle de magnifiques mosaïques Odorico</td></tr>
</tbody></table>
<i><br /></i>
<b><br /></b>
<b>Ne plus prendre Odorico pour du carrelage !</b><br />
<br />
Soyons honnête ! Qui a déjà attribué ces confections à Odorico : le sol du magasin Kartell (rue Leperdit), de La Poste (République), du bar Le Hiboux (rue Dupont des Loges), le paillasson de la librairie M'enfin (rue Victor Hugo), la façade de la pharmacie bleue (rue Rallier du Baty) ?<br />
<div>
<br /></div>
C'est en suivant la visite que je l'ai appris. J'ai eu presque honte. Je suis passée devant des milliers de fois, j'ai même marché dessus sans en mesurer leur valeur. Pensant qu'il s'agissait d'un simple carrelage ! On ne m'y reprendra plus.<br />
Pour élaborer son itinéraire, qui part de la rue de Léon, monte jusqu'à la place Saint-Anne, pour redescendre rue Duhamel, Anne-Isabelle Gendrot, alias Balades Armoricaines, s'est appuyée sur un ouvrage de référence. Elle a potassé la thèse d'Hélène Guéné. L'universitaire a répertorié et travaillé plusieurs années sur les réalisations de la famille, originaire de Sequals en Italie, et installée à Rennes depuis 1882.<br />
<br />
<b>Un incontournable de l'Histoire rennaise.</b><br />
<br />
A Rennes, il serait dommage de ne rien connaître de la mosaïque. Début XXe, le maire Jean Janvier, dans son vaste programme de reconstruction de la ville, en fera un matériau incontournable. Parce qu'"hygiénique et lumineux".<br />
La capitale bretonne n'est certes pas la seule ville à s'en parer. "Mais elle est celle qui a vu la mosaïque s'élever au rang d'art", assure Anne-Isabelle Gendrot.<br />
Et ce grâce à Odorico fils. Son père était un bon artisan sans bagage artistique, qui copiait ses motifs sur catalogue. Isidore fils, qui s'est formé à l'école des Beaux-arts, crée lui-même ses motifs : des cercles et volutes inspiré des Arts déco.<br />
Un bon exemple ? l'immeuble Poirier (7, av Janvier) recouvert de jolis entrelacs de cercles, illuminés par des tesselles en or<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC6YTokpBqVZO31LIPGcEtPkUvoO-whzpIpp_hNSPEBLirRPpOnzDUi_BSd50Cq_QfmdhUc3iyjI5ZN5c3E6AQIjmzPSf5iEvnlHcmSS94xiDdA1cE7Cr_Nk7lZJAEHBYbyAo5FsuzFhs-/s1600/060502_17.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC6YTokpBqVZO31LIPGcEtPkUvoO-whzpIpp_hNSPEBLirRPpOnzDUi_BSd50Cq_QfmdhUc3iyjI5ZN5c3E6AQIjmzPSf5iEvnlHcmSS94xiDdA1cE7Cr_Nk7lZJAEHBYbyAo5FsuzFhs-/s1600/060502_17.jpg" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'immeuble Poirier</td></tr>
</tbody></table>
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<br />
<b>"Odorico n'a pas réalisé la piscine Saint-Georges"</b><br />
<br />
Anne-Isabelle Gendrot ne pouvait éviter l'édifice qui fait la célébrité d'Odorico. La famille italienne a confectionné avec brio l'intérieur de la piscine : "les magnifiques flaques bleues" plonge les nageurs dans une atmosphère marine<br />
Mais la guide, titulaire d'un master en histoire de l'art, s'agace des incertitudes. "On présente souvent la piscine comme l'oeuvre majeur d'Odorico. Ce n'est pas exact. La piscine est avant tout l'oeuvre de l'architecte Emmanuel Leray. Odorico n'a fait que suivre ses instructions"<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihMskPZ5gL80zV-FG60l93UxyGRTfxiEuImSyMhJgMfsQKsRawR4NSRCAeOttt9wAmvJG4xHlIxmp5V9H8c1vvdw9y_WhZsA3tvT15ZOX5ewNhazR1eg4MjrNRzIqX6Sr8FMCdKZCGIh-D/s1600/zola-500x225.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihMskPZ5gL80zV-FG60l93UxyGRTfxiEuImSyMhJgMfsQKsRawR4NSRCAeOttt9wAmvJG4xHlIxmp5V9H8c1vvdw9y_WhZsA3tvT15ZOX5ewNhazR1eg4MjrNRzIqX6Sr8FMCdKZCGIh-D/s1600/zola-500x225.jpg" height="144" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Odorico inspire l'art contemporain</td></tr>
</tbody></table>
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<b>Art contemporain et ...football</b><br />
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Odorico, c'est bien joli, mais, personnellement, je trouve ça désuet.<br />
A ce titre, et c'est selon moi la grosse plus-value de cette balade, on apprend que la famille italienne continue d'influencer nos contemporains.<br />
<br />
L'art d'abord. Avez-vous déjà remarqué le gros radis qui pousse dans le jardin du Lycée Emile Zola ? C'est une installation en mosaïque d'Ar Furlukin. L'artiste, par ailleurs serveur au Galopin, est obsédé par ce légume. Il rêve d'en installer partout dans la ville.<br />
L'autre écho à Odorico, se trouve place Rallier du baty. A l'orée des terrasses agitées, émerge l'oeuvre de Sylvain Dubuisson, la <i>Chrysalide</i>. La sculpture en forme de cocon strié repose sur un socle en granito, un dérivé des mosaïque décoratives.<br />
<br />
Plus inattendu, le Stade Rennais n'aurait peut-être pas cette ampleur sans l'offensive d'Odorico. Isidore fils était un passionné du ballon rond. En 1914, il crée l'équipe des Rouge et Noir. "C'est même lui qui aurait initier la professionnalisation du foot. Il s'est démené pour que le club recrute des joueurs à l'étranger", rapporte la guide.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv6-1Lr9J5G1uhGMnvMIsPDkQXyNU41HDQ1SrDRHo2qtFBa550wtOOVt4tcFvW3VbXsxEVoXHfeuAdmoQLNEfxaaDKWCP42aDhl_nBST_ClVvH1VSXBhKvGrcf_67-VnXAt4IqR75wLBeN/s1600/miniature.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv6-1Lr9J5G1uhGMnvMIsPDkQXyNU41HDQ1SrDRHo2qtFBa550wtOOVt4tcFvW3VbXsxEVoXHfeuAdmoQLNEfxaaDKWCP42aDhl_nBST_ClVvH1VSXBhKvGrcf_67-VnXAt4IqR75wLBeN/s1600/miniature.jpg" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La maison Odorico entièrement recouverte de mosaïque</td></tr>
</tbody></table>
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<div>
<br /></div>
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<b>Une bonne réponse, un Carambar</b><br />
<br />
J'ai suivi plusieurs visites de Balades Armoricaines, je suis quasi-accro. Pourquoi ? Parce qu'elle m'encourage à en savoir toujours plus.<br />
Anne-Isabelle Gendrot utilise une méthode américaine. Tu réponds bien à ma question - Quand le train est-il arrivé à Rennes ? Quand le fils Odorico est-il mort ? - t'as le droit à un Carambar.<br />
<br />
Ce jeu me grise. Pas seulement pour le Carambar. J'avoue, cela flatte l'égo de répondre à un max de questions.<br />
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<b>Balades armoricaines : </b>programmes des visites sur www.baladesarmoricaines.fr. Contact : Anne-Isabelle Gendrot au 06 34 47 94 23<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-26402004824325719142014-09-07T01:21:00.000-07:002014-12-11T04:24:10.322-08:00Film. Trois bonnes raisons de voir, ou pas, Hippocrate<b>Réalisé par </b>Thomas Lilti (<i>Mariage à Mendoza</i>, <i>Les Yeux bandés</i>)<br />
<b>Avec</b> Vincent Lacaoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin<br />
<b>Résumé : </b>Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d'interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. (Source : <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=216480.html" target="_blank">Allociné</a>)<br />
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Lucida, Arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><br /></span>
<b>Note : 3,5 / 5</b><br />
<b><br /></b>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbY9WlaRUUX2t6YRgA-76dLzeihyrgy0IRKIeWZ427AshaH4kAgFjvnZwCKkICY4ZM51YG3RRw2gkCiDE-1m9rbF9LhVIDvmV6AFr34IV8_bhYp4pDVnY6JAjPa4FFbqgVZ8lHloginXLm/s1600/114181.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbY9WlaRUUX2t6YRgA-76dLzeihyrgy0IRKIeWZ427AshaH4kAgFjvnZwCKkICY4ZM51YG3RRw2gkCiDE-1m9rbF9LhVIDvmV6AFr34IV8_bhYp4pDVnY6JAjPa4FFbqgVZ8lHloginXLm/s1600/114181.jpg" height="266" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les premiers jours d'un interne</td></tr>
</tbody></table>
<b><br /></b>
<br />
<b>Des acteurs bien dans leur blouse</b><br />
<br />
Avec sa gueule de jeunot, ses airs d'enfants boudeurs, Vincent Lacoste colle parfaitement au personnage de Benjamin : le jeune interne qui voulait se faire aussi gros qu'un médecin. La réalité va lui mettre plus d'une claque.<br />
Je remettrais la palme à Reda Kateb. Charismatique et ténébreux, il nous envoûte. Il incarne avec force cet interne à part. Abdel est un bosseur acharné, un passionné désabusé. Arrivé d' Algérie, où il a obtenu son diplôme de médecine, il ne peut exercer en France sans avoir repasser une équivalence : un parcourt du combattant qui ne tolère aucune bévue.<br />
<br />
<b>Microscope sur le monde médical</b><br />
<br />
Impossible de reprocher à Thomas Lilti de ne pas connaître son sujet. En plus d'être réalisateur, il continue à pratiquer la médecine. L'atmosphère hospitalier est retransmis avec réalisme. Le plus marquant reste le devoir de déférence envers les "séniors", comme à l'armée.<br />
Revers de la médaille, à trop avoir le nez dedans, Thomas Lilti en profite pour régler ses comptes avec un milieu visiblement loin d'être idyllique: erreur médicale camouflée, restrictions budgétaire abusives, horaires de travail surhumain, hypocrisie sur l'euthanasie, etc.<br />
C'est trop attendu et entendu.<br />
Intéressant néanmoins de rendre hommage aux médecins étrangers. Bien que diplômé dans leur pays, ils rament pour exercer en France. Ils sont souvent corvéables et mal payés.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRvoj6anYEQc1bXXXw78FJxMtN0ewMug_BJhJOq8IZWgTqHm88-VFdWqJkLnu1Llax76xoADeTCrwgUUGDcP2j0mXgUBG-djolAEtUrVs7PrZu2Lup9z-rfkvnqkzSZJH1ubgmtteogaMz/s1600/146205.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRvoj6anYEQc1bXXXw78FJxMtN0ewMug_BJhJOq8IZWgTqHm88-VFdWqJkLnu1Llax76xoADeTCrwgUUGDcP2j0mXgUBG-djolAEtUrVs7PrZu2Lup9z-rfkvnqkzSZJH1ubgmtteogaMz/s1600/146205.jpg" height="213" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Excellent Reda Kateb</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<b>Shoot de Guronsan</b><br />
<br />
On est secoué dès le début par une ponction lombaire vue de très, très près. Les scènes s'enchaînent sur un rythme soutenu, celui que vit l'hôpital au quotidien : l'alcoolique en crise de manque, les soirées arrosées des internes, la famille du malade qui râle, la grève...<br />
Sans tomber cependant dans l'agitation surdosée de la série <i>Urgences</i>.<br />
La dernière partie perd un peu en efficacité<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/gZGY1Ncxv6M?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-86478019811705716232014-08-31T02:30:00.000-07:002014-12-11T04:09:45.879-08:00Un apéro-conte, ça vous dit ?<i>Chaque dernier mercredi du mois, à l'heure de l'apéro, le bar L'Artiste assoiffé accueille des conteurs. La scène est ouverte aux expérimentés, ou pas. Oserez-vous vous lancer ? Possible aussi de simplement se laisser embarquer sur les flots d'un monde fabuleux.</i><br />
<i><br /></i>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1nEKFzJgGxutYC_eFDHed5FMNf9MMq83iItDNmvqk8F9bTbqyXk7sqpRNzuguU_j1Uc-cM9XHhRbRl3eKPffyhN2t16IvgO81i6Mz05Kl851PzebksOtM45d_n9G6wtE-bOs3i34tPt3U/s1600/ArtisteAssoiffe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1nEKFzJgGxutYC_eFDHed5FMNf9MMq83iItDNmvqk8F9bTbqyXk7sqpRNzuguU_j1Uc-cM9XHhRbRl3eKPffyhN2t16IvgO81i6Mz05Kl851PzebksOtM45d_n9G6wtE-bOs3i34tPt3U/s1600/ArtisteAssoiffe.jpg" height="425" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Stéphanie embarque le public de L'Artiste assoiffé (archive)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Mercredi, 19 h, c'est l'heure de l'apéro à L'Artiste assoiffé. Un des seuls bars charmants, selon moi, avec L'Atelier de l'artiste, de la place Saint-Anne. La déco de bric et de broc nous enveloppe dans une atmosphère bohème. On a envie de s'y retrouver entre amis autour d'un bon verre de vin<br />
<br />
<b>Qui veut se lancer ?</b><br />
<br />
Au fond de la petite salle, la scène se prépare. Les conteurs se concentrent, attendent les derniers arrivés. Une fois par mois, ces raconteurs d'histoires proposent de s'échapper du monde ordinaire. La majorité sont membres de l'association des Tisseurs de contes, La Filois, mais la scène reste ouverte. Quiconque du public, auraient des sornettes à partager, peut se lancer.<br />
<br />
D'ailleurs, une jeune spectatrice, débutante, ouvre le bal à 19 h 30. Pas facile, elle tremble. Mais une trentaine de paire d'yeux, accoudés au comptoir ou assis devant la scène, l'encourage. Elle déclame sans accrocs sa fable qu'elle suit du regard sur un papier. Un ourson qui veut à tout prix un petit frère.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmoLJk84URtNEkkRp7X0p1b63gKBA2SLA-8_NZPR_bnVPp2IO0hJo86fUZHW4fbytHPEl0vNq53AHBogVElPTnRZvOrEn2hxnz0ka2sEba2DlZmO3jt-nHTaLjFCWcV-XGQXcVbLg8GEzf/s1600/ArtisteAssoiffe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmoLJk84URtNEkkRp7X0p1b63gKBA2SLA-8_NZPR_bnVPp2IO0hJo86fUZHW4fbytHPEl0vNq53AHBogVElPTnRZvOrEn2hxnz0ka2sEba2DlZmO3jt-nHTaLjFCWcV-XGQXcVbLg8GEzf/s1600/ArtisteAssoiffe.jpg" height="213" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le public se retrouve parfois à participer (archive).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<b>Sac magique et méchants lutins</b><br />
<br />
On reconnaît les plus expérimentés. Une recette immanquable pour appâter les escouades, nous emmener dans des pays lointains.<br />
La gestuelle accompagne les paroles. Sur le plateau, Stéphanie se métamorphose. Elle imite aussi bien Clara, une femme si belle qu'elle en devient vaniteuse, que l'horrible démon qui veut la dépouiller de sa beauté.<br />
Les histoires se font enchanteresses où se côtoient fée, cavalier noir, lutins, pouvoir magique, etc... Une narratrice nous confie l'aventure extraordinaire de Painperlin. L'homme se trouve affublé d'un sac magique. Tout ce qu'il désire - gâteaux, fromages, pièces d'or - se retrouve miraculeusement dans son sac. Le rêve ! Jusqu'à ce que les méchants lutins s'en mêlent. <br />
Les mots imagés excitent les sens. Lania nous donnent à voir, à sentir, à goûter, les fastes du château du roi Arthur. Lequel, en proie à une malédiction, doit trouver ce que désire une femme le plus au monde. Sinon, il mourra...<br />
<br />
<b>Attention à la chute !</b><br />
<br />
Quel suspens ! Chacune des sept histoires racontées finit sur une chute surprise. J'oublie tout - même le mec peu délicat qui oublie le spectacle, et parle trop fort. "Chut !", lui assène l'assistance.<br />
Je retrouve mon âme d'enfant. (C'était pas gagné. Les dessins animés et les contes de fées me laissent froides)<br />
<br />
<br />
<b>S'amuser de nos défauts</b><br />
<br />
Point d'angélisme, cependant. Les oreilles les plus sensibles pourraient frémir. Certains contes apparemment innocents recèlent des faits cruels - L'avare se retrouve bossu ; le niais cocu ; la laide rejetée -, ou quelques allusions croquignolesques. Au fond, il s'agit simplement, sans le savoir, de s'amuser de nos défauts et désirs inavouables.<br />
<br />
21 h, le retour sur la terre ferme se fait en chanson. Le temps passe si vite loin du quotidien.<br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: cyan;"><b>Apéro-conte</b>, chaque dernier mercredi du mois, à 19 h 30. Rendez-vous à L'Artiste assoiffé, 4 rue Saint-Louis, Rennes. Gratuit. Renseignements sur le site des <a href="https://sites.google.com/site/apclafilois/home" target="_blank">Tisseurs de contes, La Filois</a></span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-80720911486209563582014-08-27T06:08:00.000-07:002014-12-11T04:20:59.213-08:00Sils Maria. L'actrice peut-elle vieillir sans disparaître? <b>Sils Maria. </b><i>Olivier Assayas a choisi de mettre l'actrice au centre de son film. Laquelle serait plus que jamais confrontée au temps qui passe. Vieillir ne serait-ce pas disparaître de la scène théâtrale et médiatique ? Au coeur de cette question, une trio de femmes magistralement interprété par de grandes actrices.</i><br />
<i><br /></i>
<i><br /></i>
<b>Réalisé par </b>Olivier Assayas<b> (</b><i>Carlos </i>;<i> Clean</i> ; <i>Paris, je t'aime</i>)<br />
<b>Avec </b>Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloë Grace Moretz<br />
<b>Résumé</b> : A dix-huit ans, Maria Senders a connu le succès en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse au charme trouble qui conduit au suicide une femme plus mûre, Helena. Vingt ans plus tard, on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l'autre côté du miroir, dans le rôle d'Hélène.<br />
<b><br /></b>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigPDvn-yWky0dMOyjYzgWB86Zet-V2TFAzgb6VDZyxqc3fTZ0gdFU-DAq8DJPGHriDuNiLvcAavj0TSxvZ0E7EIPBgYt-_QlQSeopvqAtxIuHtHiTV4YYJu7o3ulfbPo_DMHx8PptvpLEz/s1600/sils+maria.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigPDvn-yWky0dMOyjYzgWB86Zet-V2TFAzgb6VDZyxqc3fTZ0gdFU-DAq8DJPGHriDuNiLvcAavj0TSxvZ0E7EIPBgYt-_QlQSeopvqAtxIuHtHiTV4YYJu7o3ulfbPo_DMHx8PptvpLEz/s1600/sils+maria.jpg" height="174" width="320" /></a></div>
<b><br /></b>
<b><br />Le temps qui passe</b><br />
<br />
Maria Senders (Juliette Binoche) s'est transcendée à interpréter la jeune Sigrid, qu'elle voyait comme l'incarnation de la désinvolture, de la liberté. Seulement, quand vingt ans plus tard, on lui propose de jouer la même pièce, mais dans la peau de la femme mûre, ça bloque. Elle n'aime pas ce personnage d'Hélèna, qu'elle juge "compassée" et "faible".<br />
Mais ne rejette-t-elle pas ce rôle parce qu'elle même se sent vieillir et dépassée par la nouvelle génération ? D'autant que, dans sa vie privée, elle se sent attirée et dominée par sa jeune assistante, Valentine (Kristen Stewart).<br />
<br />
<b>Une médiatisation hyper-connectée</b><br />
<br />
D'après le film, les médias régenteraient plus que jamais la notoriété d'une actrice. A notre époque hyper-connectée, chacun de leur faits et gestes atterrit fissa sur Google.<br />
Maria Senders n'est plus dans le coup. Certes, elle répond bien sagement à une interview radio, participe à une séance photo programmée, mais le public ne s'en contente plus.<br />
Les spectateurs ont soif de scandale. Jo-Ann Ellis (Chloé Grace Moretz), la jeune actrice qui incarnera Sigrid, l'a bien compris. Elle arrive défoncée dans une émission populaire, se fait arrêter publiquement pour alcoolémie, couche avec un célèbre romancier déjà marié. Des images qui tourneront en boucle sur Youtube et attireront sans relâche les paparazzis.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY2UvQL-Fw21GW-vMWZfDx7uatHAYihqk9Uj5xYqU4aoEjK2ZYIiA9_DdCAlgcEX0ckqnYsNhU_HCNe-knmNOVNID6Z7pAzH3VLqilOycsucxzDZVMDwcQRqR78e0y8AVEwdM4Uc6j-u17/s1600/sils+maria.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY2UvQL-Fw21GW-vMWZfDx7uatHAYihqk9Uj5xYqU4aoEjK2ZYIiA9_DdCAlgcEX0ckqnYsNhU_HCNe-knmNOVNID6Z7pAzH3VLqilOycsucxzDZVMDwcQRqR78e0y8AVEwdM4Uc6j-u17/s1600/sils+maria.jpg" height="174" width="320" /></a></div>
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<br />
<br />
<b>Remarquables actrices</b><br />
<br />
Par un casting irréprochable, Sills Maria honorent son trio d'actrices. Juliette Binoche, qui présente un jeu d'une incroyable finesse, ne craint pas, afin de contraster avec la jeune première, de se montrer sous un jour peu favorable : pas maquillée, cernée, ridée.<br />
Dans la peau de l'assistante de Maria, Kristen Stewart détonne par rapport à ses rôles précédent. Avec une allure et une gestuelle masculine, elle parvient à créer l'ambigüité quand à sa préférence sexuelle.<br />
Chloé Grace Moretz, dans le rôle de la jeune actrice Jo-Ann Ellis, joue aussi bien la délurée que l'élégante.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/KQnY0bDPTq4?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-84612174770992488982014-08-25T10:53:00.000-07:002014-12-11T04:32:07.861-08:00Livre. "Comment j'ai appris à lire" excitera-t-il votre envie de lecture ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy8-VsPGf4MXaIqyc528fhnC3u41dFiOdZC_29NVNSuPEN9EHpv1-LvYfElujwRLKF90tEvqhWs1wtzfCM6CQuEWdcxAhHnp1EFn9fTFcBzlu6rxV2oYJZ7wiqVFMcZnsWArNfwPgsFl1K/s1600/9782757838433.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy8-VsPGf4MXaIqyc528fhnC3u41dFiOdZC_29NVNSuPEN9EHpv1-LvYfElujwRLKF90tEvqhWs1wtzfCM6CQuEWdcxAhHnp1EFn9fTFcBzlu6rxV2oYJZ7wiqVFMcZnsWArNfwPgsFl1K/s1600/9782757838433.jpg" height="320" width="193" /></a></div>
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<span style="font-size: large;">Si vous détestez lire, ce récit ne vous guérira pas</span><br />
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<b>Parcours personnel</b><br />
Il est certes passionnant de découvrir comment une femme, aujourd'hui illustre écrivain mais qui boudait les livres enfant, est parvenue à se passionner pour la lecture. On se dit qu'elle va transmettre le virus. Ce serait trop lui demander.<br />
Le récit raconte un parcours personnel. L'auteur y réalise son auto-psychanalyse. Pourquoi les livres l'ont si longtemps angoissée ? lui donnant une impression "d'annexion, de colonisation des sentiments" ? Comment se fait-il que les classiques lui filaient de l'urticaire ? Alors qu'à l'inverse, les calembours, l'exotisme, l'extraordinaire, la rassuraient.<br />
Comme une enquête, l'écrivain remonte jusqu'à l'enfance - ses origines étrangères, le malheureux passé de ses aïeux, la découverte du sexe opposé - pour chercher les causes de cette étrange "maladie". On suit les étapes de sa "thérapie": symptômes, rémission, "rechute", "guérison".<br />
Une thérapie qui lui est propre et ne pourra évidemment pas s'appliquer à tous les allergiques à la littérature<br />
<br />
<b>Fausse modestie</b><br />
Il serait abusif de dire qu'enfant elle ne lisait pas. Petite, elle se jetait à corps perdu sur la ouvrages humoristiques, fantaisistes et les polars. Ado, elle a dévoré l'oeuvre entière de Camus, Duras et Faulkner. Plutôt pas mal pour quelqu'un qui ne "savait pas lire".<br />
Les véritables non-lecteurs, les phobiques des pages sans images, ne s'y reconnaîtront probablement pas. <br />
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<span style="font-size: large;">Si vous adorez lire, vous vous reconnaitrez</span><br />
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Il faut bien plus qu'une belle histoire pour captiver Agnès Desarthe. Si l'écriture n'est pas ingénieuse, fantasque, elle s'ennuie. Elle est obsédée par "la forme", plutôt que par le fond.<br />
Alors que beaucoup s'éprennent d'intrigues qui se lisent d'une traite, elle adore que les livres lui résistent, que l'auteur laisse poindre une ambiguïté, un sens caché qu'elle s'amuse à déterrer.<br />
Longtemps, l'auteur n'a pas assumé cette particularité. Aujourd'hui, elle l'exploite pleinement puisqu'elle exerce le métier de traductrice.<br />
Les grands lecteurs ne pourront que s'identifier. A force de parcourir les lignes, la sensibilité s'aiguise, l'oeil critique aussi. La performance littéraire devient nécessaire.<br />
Quel bonheur d'écouter le rythme saccadé de Duras, de déguster les calembours et le symbolisme d'Echenoz, d'observer qu'aucun mot écrit par Flaubert n'est interchangeable, de s'abandonner dans le style poétique et incantatoire de Carole Martinez, de débusquer la profondeur humaniste qui se niche sous l'apparent brouhaha des Essais de Montaigne, etc.<br />
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<i>Comment j'ai appris à lire</i>, Agnès Desarthe<br />
<div style="background-color: white;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><b>Quatrième de couverture : </b>« Apprendre à lire a été, pour moi, une des choses les plus faciles et les plus difficiles. Cela s’est passé très vite, en quelques semaines ; mais aussi très lentement, sur plusieurs décennies.<br />Déchiffrer une suite de lettres, la traduire en sons fut un jeu, comprendre à quoi cela servait fut une traversée souvent âpre, et, jusqu’à l’écriture de ce livre, profondément énigmatique. »</span></div>
<div style="background-color: white;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Comment apprend-on à lire ? Comment notre désir de lecture peut-il être entravé ? Comment l’écriture peutelle rendre meilleur lecteur ? Cheminant à travers ses souvenirs, Agnès Desarthe mène une enquête passionnante, puisant au coeur d’un secret : celui de n’avoir pas aimé lire pendant longtemps.</span></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-91088239454239501262014-08-21T09:19:00.001-07:002014-12-11T04:10:48.101-08:00Visite guidée du Parlement de Bretagne, bon plan ou pas ?<i>Admirer l'antre du Parlement de Bretagne n'est pas chose facile. L'accès est fortement limité. Une chance, l'office de tourisme de Rennes propose régulièrement des visites guidées. L'aperçu vaut le détour, mais laisse un goût de trop peu.</i><br />
<i><br /></i>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNFUba7o7uL_Po_G0rG5Zp_pMUaaoFyZuhSTzyOMiUMqb0Ec-OuilSOgd3M55ajZyQGnjFZoSw3joelsA60CuK2LPE-5WYj1LLwHow16N2YINbJk86IDpSc9Mw4a1IQhm-y5lhsBpR4QuP/s1600/parlement-de-bretagne.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNFUba7o7uL_Po_G0rG5Zp_pMUaaoFyZuhSTzyOMiUMqb0Ec-OuilSOgd3M55ajZyQGnjFZoSw3joelsA60CuK2LPE-5WYj1LLwHow16N2YINbJk86IDpSc9Mw4a1IQhm-y5lhsBpR4QuP/s1600/parlement-de-bretagne.jpg" height="204" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Parlement de Bretagne</td></tr>
</tbody></table>
<i><br /></i>
<b><span style="color: #0b5394;"><br /></span></b>
<b><span style="color: #0b5394;">Accès privilégié</span></b><br />
<b><br /></b>
C'est une chance de pouvoir accéder au Parlement de Bretagne. Alors qu'il a perdu sa fonction politique à la révolution, il fait aujourd'hui office de cour d'appel. Il a, par exemple, accueilli récemment le très médiatique procès de Maurice Agnelet. De fait, les entrées dans les salles sont extrêmement surveillées et limitées aux groupes encadrées par un guide de l'office de Tourisme<br />
<b><br /></b>
<b><br /></b>
<b><span style="color: #0b5394;">À couper le souffle</span></b><br />
<b><br /></b>
La plus belle salle, et la mieux conservée, reste la Grand chambre. Ses décors seraient uniques en France.<br />
Les dorures illuminent la pièce - une couche d'or véritable est posée sur les boiseries. Au plafond, entre les moulures richement sculptées, trônent les peintures allégoriques imaginées par Charles Errard, rien de moins que le fondateur de l'Académie royale de peinture. Amusez-vous à reconnaître <i>La Justice et la Religion</i>, <i>La Sagesse chassant la Calomnie, La Bretagne protégeant l'Innocence, etc.</i><br />
Ne loupez pas la tapisserie disposée au fond de la pièce. Tissée par Les Gobelins, elle représente, de manière fantaisiste, la mort de Duguesclin.<br />
Les oeuvres picturales, réalisées par le Jean-Baptiste Jouvenet, méritent le coup d'oeil dans la salle du Conseil de la Grand chambre. Notamment, <i>Le Triomphe de la Justice sur les Vices</i>, et sur la cheminée, <i>Le Christ sur la croix.</i> D'influence classiques, elles témoignent d'une grande maîtrise du clair-obscur<br />
La salle des Pas perdus impressionne par sa porte monumentale, sur laquelle sont prodigieusement sculptées La Force et La Justice. Et par sa taille : 36,60 mètre de long, 12,80 mètre de large et autant de hauteur.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijtPPU9xmwa63JeGEprJhqp0dPUe3GrsP3JWKTNEUMs9DlegQVpJC_sanpSUTcN7hSeH75zzd8U8mPGg0oASsZeTCJeRvyC6Hxcp11aaervD9HtgcXCAyATbL2kYkiU0Y_AA_REYdKHQ8D/s1600/arton266.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijtPPU9xmwa63JeGEprJhqp0dPUe3GrsP3JWKTNEUMs9DlegQVpJC_sanpSUTcN7hSeH75zzd8U8mPGg0oASsZeTCJeRvyC6Hxcp11aaervD9HtgcXCAyATbL2kYkiU0Y_AA_REYdKHQ8D/s1600/arton266.jpg" height="147" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Grand Chambre</td></tr>
</tbody></table>
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<br />
<b><span style="color: #0b5394;">Se coucher plus intelligent</span></b><br />
<b><br /></b>
La visite du monument apporte, par voie de conséquence, un rappel intéressant de l'Histoire de Rennes. En 1675, le parlement a été exilé à Vannes. Et ce pour punir les Rennais pris dans la révolte du Papier timbré, mieux connue aujourd'hui sous le nom de révoltes des Bonnets rouges.<br />
On apprend aussi que le parlement à échapper aux flammes lors de l'incendie de 1720, mais pas en 1994. Le 4 février, alors que la ville est secouée par la grogne des marins-pêcheurs, ces derniers lancent des fusées de détresse. Une d'elles se seraient nichées dans la charpente de l'édifice et auraient flambée la nuit suivante.<br />
Le budget de restauration s'élèvera à 70 millions d'euros. Un record national !<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ5AdcldmRnTvurHznECO94Glsy2Ss2NesbBGLE797rx3Abgb4nxbDZpUCWH4EI8K-2sO692LGOIgei47NSVg74Jt6v6N7jeLOzAFIiWgHYnEFmCxXS2lL44njGQN74Ycia0VCccw4IVB-/s1600/Parlement_de_Bretagne_-_Salle_des_Assises_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ5AdcldmRnTvurHznECO94Glsy2Ss2NesbBGLE797rx3Abgb4nxbDZpUCWH4EI8K-2sO692LGOIgei47NSVg74Jt6v6N7jeLOzAFIiWgHYnEFmCxXS2lL44njGQN74Ycia0VCccw4IVB-/s1600/Parlement_de_Bretagne_-_Salle_des_Assises_1.jpg" height="201" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La salle des Assises</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<br />
<b><span style="color: #990000;">Le maître parle à l'élève</span></b><br />
<b><br /></b>
C'est très bien, le guide clame clairement son discours. On comprend tout. Cela manque néanmoins d'interactivité. On doit se contenter d'écouter, comme à l'école. La visite serait plus vivante si le conférencier invitait le groupe à participer, posait des questions.<br />
<br />
<b><span style="color: #990000;">Top chrono !</span></b><br />
<b><br /></b>
Le guide possède un temps limité. C'est normal mais ça se sent. Chaque pièce est balayée rapidement, à peine le temps d'apprécier les décors qui demandent de l'attention.<br />
Malgré leur importance, certains pans historiques sont éludés. Il a fallu qu'un visiteur pose la question pour que le conférencier parle des conséquences de l'incendie sur les décors. C'est tout de même intéressant de savoir, par exemple, que 52 toiles ont été sauvées par le gardien, lequel les a percées pour évacuer l'eau que les pompiers ont aspergée.<br />
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<b>Du 7 juillet au 31 août</b>, en semaine, à 11 h et 14 h 15, les samedi à 15 h et 15 h 30, les dimanche à 14 h 30 et 15 h. En septembre, horaires variables. Durée : 1 h 30. Tarif de 4,60 € à 7,20 €. Réservation au 02 99 67 11 66, par mail : billetterie@tourisme-rennes.com, ou sur le site de <a href="http://www.tourisme-rennes.com/visites-rennes.aspx" target="_blank">l'Office de tourisme </a>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-10655485802546697952014-08-18T07:43:00.003-07:002014-12-11T04:11:14.570-08:00Le Bistrot de nos terroirs : le bio n'adoucit pas l'amertume.<i>Un jeudi après-midi d'août, je me suis installée, esplanade Charles de Gaulle, à la terrasse du Bistrot de nos terroirs. Un bar-resto qui propose des produits bio. Verdict : Un service flegmatique et inélégant pour un thé relativement cher. A la limite, j'y retournerai pour son emplacement, si rien d'autre n'est ouvert.</i><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Afh6lpRai7jDk640E4w42fENQTIReVdukhqw0MNr34CaQn9bxgo5ETAMHFjW0ZPTJpORzUMOQQkJga8yZKGh4zMOQW343iOA93fr5bszr3K1qJNk21G0NSbGPSsXEjlgz_gZ0HtUhJNf/s1600/bistrot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Afh6lpRai7jDk640E4w42fENQTIReVdukhqw0MNr34CaQn9bxgo5ETAMHFjW0ZPTJpORzUMOQQkJga8yZKGh4zMOQW343iOA93fr5bszr3K1qJNk21G0NSbGPSsXEjlgz_gZ0HtUhJNf/s1600/bistrot.jpg" height="196" width="400" /></a></div>
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<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px;">
<br /></div>
<br />
<b>Service :</b> Le jeune serveur n'a pas la classe de son accoutrement - pantalon et chemise noirs, et tablier bordeaux. Après un bonjour obligé, il prend ma commande sans me regarder. Les yeux rivés sur sa tablette, il tape ce que je lui demande. Quelques minutes après, à peine mon thé est-il posé sur la table qu'il requiert : "3, 30 € s'y-ou-plait !".<br />
<span style="background-color: #f9f9f9; color: #222222; line-height: 18px;"><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">À</span></span> côté, une dame lui demande un déca allongé. "Hein", fait-il répété. La jeunesse ne dispense tout de même pas d'un minimum de bienséance !<br />
Un bon quart d'heure se passe sans qu'on aperçoive quelconque employé. "Je commence à avoir soif, je vais commander à l'intérieur", s'impatiente une demoiselle, accompagnée de son compagnon. Pour sa décharge, le serveur semblait seul, alors que la terrasse était pleine aux trois-quarts.<br />
<br />
<b>Cadre : </b>La terrasse, qui compte une cinquantaine de places, expose un style sobre et basique. Les tables laissent peu de place entre elles. Les chaises, peu confortables, n'incitent pas à y passer l'après-midi. La vue sur le très passant cours des Alliés, non plus.<br />
<br />
<b>Ambiance :</b> <span style="background-color: #f9f9f9; color: #222222; line-height: 18px;"><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">À</span></span> part quelques enfants qui se chamaillent, c'est relativement calme. Pas de musique en terrasse. La population ne semble pas être une clientèle d'habitués. Personne ne restent longtemps, ni ne discutent avec les barmen. <span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><span style="background-color: #f9f9f9; color: #222222; line-height: 18px;">À</span> </span>ma droite, un jeune homme écoute son ipod devant un café. Une cinquantenaire lit en sirotant un Perrier. Alors que quatre amis discutent autour d'un Breizh Cola, deux femmes préfèrent un café allongé. Moi, j'accompagne ma lecture d'un café puis d'un thé.<br />
<br />
<b>Carte : </b>80 % des produits sont bios. Côté bar : thés, cafés, chocolat chaud, cidres, vins, etc. Un bon point. Dans mon cas, le thé darjeerling et le café avaient bon goût. Mais il faut accepter d'y mettre le prix - 3, 30 € le thé ; 1, 80 € le café -<br />
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<b>Emplacement :</b> Le bistrot jouxte le cinéma Gaumont, esplanade Charles de Gaulle. La terrasse fait face aux Champs Libres. Une excellente situation qui leur assure d'attirer du monde. Ce qui explique sans doute le peu d'attention que le personnel accorde à la clientèle.<br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-2544465828543739262014-08-18T01:34:00.001-07:002014-12-11T04:24:33.471-08:00Film. Le Beau monde ou Alice au pays des bourgeois <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP3eJEoydI-4KqSKXBF9ByU5BdyOCPsHJLO3c_w6IXrJcDGNo-GUh4rws-UWCFiUshqpPS1G1xybFNzHdLdgGNRhXY16HUkWUhhrZAd_E0VKZAV73AD6A9sC1fZ1VPvce0-cIAVAfE9Tya/s1600/alice.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP3eJEoydI-4KqSKXBF9ByU5BdyOCPsHJLO3c_w6IXrJcDGNo-GUh4rws-UWCFiUshqpPS1G1xybFNzHdLdgGNRhXY16HUkWUhhrZAd_E0VKZAV73AD6A9sC1fZ1VPvce0-cIAVAfE9Tya/s1600/alice.jpg" height="320" width="235" /></a></div>
<b><br /></b><b><span style="font-size: large;">Le Beau Monde </span></b><br />
<b>Réalisé par </b>Julie Lopes-Curval (<i>Mères et filles</i>, <i>Toi et moi</i>, <i>Bord de mer</i>) <br />
<div style="text-align: left;">
<b>Avec</b> Ana Girardot, Bastien Bouillon, Baptiste Lecaplain, Aurélia Petit...</div>
<div style="text-align: left;">
<b>Résumé </b>Alice, 20 ans, vit à Bayeux. Elle travaille la laine, crée des teintures, confectionne des vêtements. Elle ne sait que faire de ce talent inné, jusqu'à ce qu'elle rencontre Agnès, une riche parisienne, qui l'aide à intégrer une prestigieuse école d'arts appliqués. Alice laisse tout derrière elle pour aller vivre à Paris. (Source : <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214858.html" target="_blank">Allociné</a>) </div>
<b><br /></b>
<b><br /></b>
<b>Peinture sociale</b><br />
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La différence de classe sociale, autrement dit le fait que l'on soit issu d'une famille riche ou pauvre, détermine notre parcours scolaire et professionnel. Dit comme ça, le propos du film paraît banal. Si ce n'est qu'il a l'originalité de se focaliser sur le milieu artistique.<br />
Alice rêve d'oeuvrer dans la mode. Mais elle part de loin. Ou plutôt d'un milieu modeste. Elle vit dans un petit appartement de banlieue avec sa mère. Laquelle se bat pour récupérer une prime de licenciement. Manon, sa meilleure amie, travaille dans un salon de beauté, et cite davantage Marc Lévy que Marcel Proust.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9p5_EGIwWMzHat3PMLRS91Xy2l29oZsaiF73T2kRNcjz2dIYHaT54uTdGbBxlJI3iAZ0X1HeOyL62wHIzW2MvMil3ohvpdUPX9QISjVRNyNNxJ7MD-d91sU2AN6ac2UN-OhXaUfh03BcO/s1600/Alice.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9p5_EGIwWMzHat3PMLRS91Xy2l29oZsaiF73T2kRNcjz2dIYHaT54uTdGbBxlJI3iAZ0X1HeOyL62wHIzW2MvMil3ohvpdUPX9QISjVRNyNNxJ7MD-d91sU2AN6ac2UN-OhXaUfh03BcO/s1600/Alice.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
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<b>Un milieu insidieusement cruel</b><br />
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Tandis qu'Alice travaille dans un salon de thé, le hasard met Agnès sur sa route. La bourgeoise vit dans un château et ne semble pas avoir besoin de travailler. Elle va aider la jeune fille à intégrer "le beau monde" : une école d'art prestigieuse de Paris. Mais, et c'est à partir de là que le film devient vraiment intéressant, intégrer le beau monde n'est pas se faire accepter.<br />
Malgré ses efforts, Alice rame. Alors qu'elle montre l'oiseau qu'elle a tricoté, sa prof lui enjoint à sortir du style "Modes et Travaux". Un autre enseignant moque la rose qu'elle a brodée : belle mais insipide. La provinciale a dû mal à suivre, quand ses camarades, visiblement sortis de la crème de la crème, citent Brancusi ou s'élèvent dans des considérations philo-artistiques.<br />
D'après la réalisatrice, le milieu artistique serait, mine de rien, favorable à la "classe dominante", pour citer Bourdieu. Et son constat est aussi cruellement fataliste que le sociologue a été déterministe.<br />
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<b>Aimer l'autre différent</b><br />
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Le plus bouleversant dans le film émerge quand cette inégalité sociale se manifeste aussi dans l'amour. Alice va vivre une histoire passionnée avec Antoine - brillant Bastien Bouillon, déjà remarqué dans <i>2 automnes, 3 hivers</i> - , fils d'Agnès. Evidemment, tout les oppose. Elle galère pour réussir, lui, tout lui tombe tout cuit dans la bouche. Il veut se lancer dans la photo ? Tandis que sa mère lui propose immédiatement des contacts de magazines, un ami lui offre la possibilité d'exposer dans une galerie. Elle est fragile, il a confiance en lui. Fascinée et même envieuse de cet homme qui possède tout ce qu'elle n'a pas, elle va se perdre dans cette relation.<br />
<br />
<b>Une réussite</b><br />
<br />
Au final, Le Beau monde parvient à rendre attrayant un sujet sociologique. Même à nous émouvoir. Et ce, malgré quelques maladresses. Les grandes ellipses, qui certes dynamisent le rythme, perdent le spectateur. Ana Girardot est pleine de charme mais son jeu manque parfois de sincérité et de consistance.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/tsFf4jyQp4E?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11973986114931462133noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1728791046300055597.post-41614038135276411612014-08-15T11:08:00.001-07:002014-12-10T02:38:15.350-08:00Expo à La Criée. Les formes géométriques structurées comme un langage.<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Plus que quelques jours pour voir la première exposition en France d'<u>Amalia Pica</u>, <i>One Thing after another</i>. L'artiste argentine présente, à La Criée, un ensemble de sculptures ainsi qu'un film, dans lesquels les formes géométriques de couleurs différentes, et leur agencement, invitent à réfléchir à la construction du langage.</span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzOA4GvGkATb7c0WdfpuAfHYNpWmZKACNKr8qOVWz7xi-Q4U23pBrd_Q6qeLU9QPhxKt3x6s9jTrk1Hg2fXTM-nRx52bSvy6rA_pehEhsrFnMCYhKQllBBifwe1EQOD1g9hjI113sDNh8W/s1600/pica_ABC_Museo_Tamayo_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzOA4GvGkATb7c0WdfpuAfHYNpWmZKACNKr8qOVWz7xi-Q4U23pBrd_Q6qeLU9QPhxKt3x6s9jTrk1Hg2fXTM-nRx52bSvy6rA_pehEhsrFnMCYhKQllBBifwe1EQOD1g9hjI113sDNh8W/s1600/pica_ABC_Museo_Tamayo_1.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le film montre différentes formes géométriques colorées au repos, puis manipuler par des performeurs. </span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A chacune des formes est arbitrairement attribuée une syllabe. De fait, quand les performeurs les disposent côte à côte, cela crée des mots : Morimalo, Marediro, Simolima, etc. Mais dont le sens reste abstrait.</span><br />
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"Ce travail manifeste l'intérêt d'Amalia Pica pour les systèmes de communication et les alphabets alternatifs, comme par exemple le Morse, les radars ou encore les drapeaux, qui peuvent apparaître comme simple "bruits" si on n'en possède pas les codes. Les mots du film peuvent aussi sembler abstraits, pourtant ils décèlent une logique langagière susceptible de faire sens commun." (source : <a href="http://www.criee.org/Amalia-Pica?periode=En-ce-moment" target="_blank">La Criée</a>)</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-7UgbniqI5nkgbjdSJWCNgYn_JKduJcfBViROsWw1ulyzUvllzze3Jgt9soBZGWL0EYWpn8RiMmWZtRu24sB_kZj6diEkfNeK4sSeHDVsszFc5Razm9V99lo36PCGZRoPRKXMD0HNbdxt/s1600/amalia_pica_one_thing_after_another_5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-7UgbniqI5nkgbjdSJWCNgYn_JKduJcfBViROsWw1ulyzUvllzze3Jgt9soBZGWL0EYWpn8RiMmWZtRu24sB_kZj6diEkfNeK4sSeHDVsszFc5Razm9V99lo36PCGZRoPRKXMD0HNbdxt/s1600/amalia_pica_one_thing_after_another_5.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les quatre sculptures, qui rappellent les courants minimaliste et constructiviste, sont des structures en métal auxquelles sont suspendus des formes géométriques en plexiglas. Les mêmes que dans le film. Et pour cause, les oeuvres figent dans le réel les différents compositions formées par les performeurs. "Composant ainsi autant d'interprétations et de récits possibles".</span><br />
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"Les oeuvres de Pica évoquent les systèmes d'échange, de transmission et de réception de l'information, en même temps qu'elles proposent une relecture des avant-gardes et de l'abstraction" (sources : <a href="http://www.criee.org/Amalia-Pica?periode=En-ce-moment" target="_blank">La Criée</a> )</div>
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<b>Du 5 juin au 17 août</b>, à <a href="http://www.criee.org/" target="_blank">La Criée</a>, place Honoré de Commeurec. Ouvert du mardi au vendredi, de 12 h à 19 h et du samedi au dimanche, de 14 h à 19 h. Entrée libre et gratuite.</div>
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